Plâtrier

Le plâtrier (code ROME F1601), maillon crucial de la chaîne des métiers du bâtiment. Il intervient entre le gros uvre (maçonnerie, charpente) et les finitions (peinture, menuiserie…). La qualité de son travail dépend de l'esthétique globale et finale du chantier. Il existe plusieurs catégories de plâtriers et chaque fonction est complémentaire. Il peut réaliser des enduits de surfaces (sols, murs, plafonds). À l'aide d'une taloche, il réalise une surface plane. Il peut également être amené à installer des isolants ou monter des cloisons, s'il réalise une formation spécifique. De même pour les peintres. À la suite de sa tâche principale, il pourra proposer des prestations de peintre. Il peut intervenir dans des chantiers de restauration d’édifices anciens en tant que staffeur ornemaniste. Pour réaliser des moulures de plafonds et finitions ornementales. Le plâtrier peut aisément composer ses missions et élargir ses compétences vers d'autres métiers du bâtiment. Il existe aussi la profession de plâtrier stucateur qui manipuler le stuc, une matière utilisée depuis l’Antiquité. Les synonymes se rapprochent du maçon plâtreur.

• CAP MPI (métiers du plâtre et de l’isolation).
• CAP Staffeur ornemaniste.
• MC (mention complémentaire) Plaquiste à la suite du CAP.
• Bac pro Aménagement-finition du bâtiment.
• BP (brevet professionnel) Métiers du plâtre et de l’isolation.
• BTS AF (aménagement des bâtiments et des finitions).
• BMA (brevet des métiers d’art) Volumes pour le staff.
• BP Plâtrerie et plaque.

Après la 3ème, le CAP plâtrier plaquiste ou staffeur ornemaniste ouvre la voie directement au métier ou à des formations supérieures. Il est possible de poursuivre par une mention complémentaire (MC) plaquiste sur un an, puis en 2 ans, par un BP plâtrerie. Après la 3ème toujours, le Bac Pro aménagement et finition du bâtiment, préparé en 3 ans, s'adresse aux personnes souhaitant accéder au plus vite à des postes à responsabilité et peut être prolongé par un BTS aménagement finition. Des spécialisations existent comme le BMA volumes pour le staff et matériaux associés ou le BP plâtrerie et plaque pour approfondir certaines techniques et enrichir son savoir-faire.

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Ses missions principales consistent à préparer les supports à revêtir en les nettoyant, en les enduisant et en les ponçant pour obtenir une surface lisse et plane. Il doit également prendre en compte les différentes contraintes techniques et esthétiques pour proposer des solutions adaptées aux envies des clients. Le plâtrier passe la majeure partie de son temps sur les chantiers où il réalise les travaux de préparation des supports en posant des bandes à joint et en appliquant des enduits. Il peut également être amené à réaliser des tâches de finition comme la pose de corniches ou d’autres éléments décoratifs. Il peut également intervenir à la suite d'un dégât des eaux pour des travaux de réhabilitation.

• Cette activité offre la possibilité de travailler à son propre compte sous le statut d'artisan. Il procure une grande liberté et une forme d'indépendance non négligeable.
• L'insertion professionnelle est simple et permet d'avoir accès à la formation facilement. C'est aussi un métier qui offre de belles perceptives d'évolution.
• Une forte demande est à prévoir dans les années à venir concernant les nouvelles normes en matière d'économie d'énergie liées à l'isolation des logements. Ce secteur d’activité est en plein essor.

• Travail très physique parfois en hauteur et régulièrement dans la poussière. Le platier doit préserver son dos et adopter les bonnes postures de manutention.
• Il est important d'être toujours à jour sur les dernières tendances et les méthodes de travail. Le professionnel doit se former tout au long de sa carrière.

Le plâtrier doit faire preuve de rapidité et travailler avec précision. Le plâtre est un matériau fragile qui sèche rapidement. Il devra donc être capable de manipuler ce dernier avec dextérité pour effectuer un travail de qualité. Il doit pouvoir travailler en équipe, puisque dans le chantier chaque corps de métier intervient les uns à la suite des autres. Et la plupart des projets de plâtrage impliquent une collaboration étroite avec d’autres travailleurs du bâtiment. Il devra rendre une surface plane et correctement aménagée pour laisser place au peintre ou au décorateur. De bonnes conditions physiques sont essentielles tout au long de sa carrière, il faut appliquer les bons gestes pour préserver sa santé. Il travaille de manière autonome et doit être en mesure de prendre des décisions éclairées pour résoudre les problèmes qui peuvent survenir au cours d'un projet.

Un plâtrier perçoit une rémunération peu élevée en début de carrière. Cependant, celle-ci évolue au fil du temps avec de l'expérience et la montée en compétences professionnelles. Son salaire net varie entre le SMIC 1 383 euros et 2 500 euros, selon son niveau d’expertise. Durant son apprentissage, majoritairement en alternance, il peut espérer gagner une fourchette allant de 641,25 à 1 603,12 selon le barème tarifaire.
La grille salariale d'un plâtrier débutant varie en fonction des conventions collectives établies et selon les régions. Son salaire moyen augmente proportionnellement à son expérience. Il pourra donc le négocier en fonction de ses compétences accumulées au cours de sa carrière et des responsabilités qui lui seront attribuées. Ainsi, le salaire médian d'un plâtrier débutant se situe entre 19 000 à 22 000 euros bruts annuels. Ce qui équivaut à un salaire brut mensuel compris entre 1 550 euros et 1 800 euros. Après plusieurs dizaines d'années d'expérience, le plâtrier peut revoir son salaire médian à la hausse, qui se situera alors entre 27 000 euros et 30 000 euros bruts annuels environ. Ce qui correspond à un taux horaire compris entre 14 euros et 17 euros bruts. Cette rémunération est variable en fonction des entreprises. Ces revenus supplémentaires peuvent être versés telle une prime annuelle ou de déplacement. Le plâtrier peut également bénéficier d'une prime de panier-repas, d'une mutuelle avantageuse et d'une épargne salariale.

Le plâtrier peut travailler sur différents types de projets, tels que la construction de bâtiments résidentiels, commerciaux ou industriels, la rénovation de maisons ou d’appartements, ou encore la décoration intérieure de bâtiments. Selon ses formations, il pourra aussi intervenir sur des chantiers de rénovation d'édifices. Ils peuvent être amenés à travailler avec différents matériaux tels que le plâtre, le béton, le ciment ou encore le placo. Il doit respecter les normes de sécurité en vigueur sur les chantiers et être capable de travailler en équipe. Il travaille généralement sur des horaires de journées, mais peut être amené à faire des déplacements hebdomadaires.

Avec l’expérience, un ouvrier peut devenir chef d'équipe, puis chef de chantier, jusqu’à devenir chef d’entreprise pour les plus motivés. Cette évolution de carrière est souvent progressive, nécessitant de nombreuses années d’expérience et de travail. Les artisans débutent généralement leur carrière en tant que salariés ou compagnons, avant de faire le grand saut et de se mettre à leur compte. En tant que plâtrier, il est possible de se spécialiser dans la décoration, en se concentrant sur des tâches telles que l’ornementation et la création de moulures. Cela nécessite souvent une formation supplémentaire ou une expérience significative dans ces domaines spécifiques. Pour s'ouvrir à de nouvelles opportunités de carrière, le plâtrier peut compléter ses compétences par d'autres savoir-faire comme la peinture ou la plomberie afin de diversifier son activité.

Les plâtriers sont principalement recrutés par les entreprises du BTP, notamment les entreprises de construction, les entreprises de rénovation et les sociétés de décoration. Cependant, une grande partie des plâtriers expérimentés exercent à leur compte en tant qu’artisans plâtriers indépendants, offrant ainsi leurs services à une clientèle variée, allant des particuliers aux entreprises.