Ouvrier routier (VRD)

Qu’il soit aux commandes d’une tractopelle ou en charge de la pose de câbles, l’ouvrier routier (code ROME F1702) est avant tout un professionnel de terrain, habitué au travail en plein air.

Celui-ci exerce sa profession sur des chantiers de construction ou de rénovation et réhabilitation variés comme des routes/autoroutes et voiries diverses, des parkings, des terrains de sport ou encore des infrastructures portuaires et aéroportuaires.

Les missions de l’ouvrier routier sont, quant à elles, toutes aussi diverses. En effet, celui-ci peut effectuer des pavages, des poses de câbles, d’égouts, de conduite de drainage, des mises en uvre des enrobées et des enduits ou encore des terrassements ou de la maçonnerie.

De fait, l’ouvrier routier est amené à utiliser tout un éventail d’outillages et à maîtriser la conduite de nombreux engins de chantier (compacteur, mini-pelle, répandeuse, patin/rouleau vibrant, raboteuse, etc.). Si le travail se fait principalement de jour, il peut arriver, suivant la nature des chantiers, que l’ouvrier routier travaille en horaire de nuit.

Il est possible de retrouver le métier d’ouvrier routier sous les appellations d’ouvrier en voiries, d’ouvrier VRD ou encore de constructeur de routes et voies.

La fonction d’ouvrier routier (VRD) est accessible dès la sortie du collège. Cependant, un diplôme de niveau bac permettra au candidat d’obtenir des responsabilités plus rapidement. Ainsi, un CAP constructeur d'ouvrages en béton armé, un CAP constructeur de routes et d'aménagements urbains, un BEP travaux publics ou encore un bac pro travaux publics sont tout à fait adaptés au métier d’ouvrier routier.

Il est à noter que le certificat d’aptitude à la conduite d’engins en sécurité (CACES) est apprécié des recruteurs.

L’alternance est la voie d’apprentissage privilégiée pour le métier d’ouvrier routier.
Pour exercer cette profession, il est nécessaire de posséder un diplôme spécialisé dans les travaux publics, dont les plus courants sont le CAP constructeur de routes et d'aménagements urbains, le BEP travaux publics ou encore le CAP constructeur de réseaux de canalisations de travaux publics.

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• Sécuriser le chantier à l’aide de signalisation et de balisages.
• Prendre en compte les contraintes du terrain afin d’établir les modalités de rotation.
• Place les piquets, les jalons et les repères le long des routes pour identifier les travaux à réaliser.
• Réaliser des terrassements et des fondations dans un chantier d’aménagement urbain.
• Effectuer les finitions.
• Compacter les tranchées et répandre les graviers ou les granulats.
• Remblayer les excavations.
• Comprendre et lire un plan de chantier.
• Guider les engins pendant leurs man uvres.

• Avec des missions nombreuses et variées, l’ouvrier routier ne connaît pas la monotonie.
• Le secteur du BTP est traditionnellement un grand pourvoyeur d’emploi et les possibilités d’évolution professionnelles sont réelles.
• Ce travail convient parfaitement à ceux qui aiment le grand air. En effet, l’ouvrier routier travaille principalement sur des chantiers.

• Une grande mobilité géographique est requise. Le rayon d’action des entreprises de travaux routiers peut être à l’échelle du département comme à celle du pays, pour des chantiers qui peuvent s’étendre sur plusieurs mois.
• Les horaires de travail de l’ouvrier routier sont parfois contraignants comme sur les chantiers de nuit.
• Il s’agit d’un travail requérant une grande résistance physique. En effet, cette profession demande de soulever des charges lourdes et de manipuler des outils quotidiennement.

L’ouvrier routier (VRD) doit être aussi habile que précis, que ce soit lorsqu’il tend un fil à plomb ou lorsqu’il conduit une tractopelle. Ce dernier doit aussi posséder une excellente condition physique, pour supporter les aléas de la météo, le bruit et les vibrations des engins de chantier, le port de charges lourdes et les gestes répétitifs.

À tout moment, l’ouvrier routier sait être vigilant, il se doit de respecter les règles de sécurité (a fortiori si le chantier est sur une zone de passage) pour sa propre protection comme pour celle de ses collègues. En effet, celui-ci doit porter des équipements de sécurité (gants de protection, casques, chaussures de sécurité, etc.).

Enfin, l’ouvrier routier (VRD) doit être habitué à travailler en équipe. Les chantiers routiers doivent être achevés sans le moindre retard, ce qui implique une équipe motivée et bien coordonnée.

Le salaire net d'un ouvrier VRD commence à partir du SMIC, c'est-à-dire 1 231 euros par mois et s'accroît au fil de son expérience pour atteindre environ 2 500 euros en fin de carrière. Cette rémunération peut augmenter suivant les responsabilités qu'il développe au sein de l'établissement, mais également grâce aux avantages qu'il perçoit au travers de primes d'entreprise.

L'ouvrier routier VRD entame sa carrière avec un salaire brut de 18 655 euros par an (l'équivalent du SMIC, soit 1 554,58 euros bruts par mois correspondant à un taux horaire de 10,25 euros bruts).

Grâce à l'expérience qu'il acquiert au fur et à mesure des années professionnelles, il voit ce salaire augmenter. Un expert VRD, avec minimum 5 années d'expérience professionnelle, perçoit une rémunération comprise entre 25 000 euros et 30 000 euros bruts annuels (l'équivalent d'un taux horaire compris entre 13 euros et 17 euros bruts en moyenne).

Cependant, celui-ci peut aussi monter en compétences et voir ses responsabilités s'étendre en passant chef d'équipe. À ce moment-là, l’ouvrier routier voit son salaire moyen augmenter en conséquence et peut espérer atteindre jusqu'à 35 000 euros bruts par an en moyenne (soit environ 3 000 euros bruts par mois et un taux horaire équivalent à 20 euros bruts).
À ce salaire médian peuvent venir s'ajouter des parts variables qui dépendent de l'entreprise dans laquelle il exerce et de son ancienneté au sein de celle-ci. Elles peuvent ainsi prendre la forme de primes de vacances, de primes annuelles, de panier-repas, de primes de transport ou d'une épargne salariale.

Le métier d’ouvrier routier s’effectuant la plupart du temps le long des voies publiques, les conditions de travail peuvent être particulièrement pénibles, voire dangereuses.
En effet, le risque d’accident n’est pas négligeable et les intempéries et les écarts de températures peuvent rendre le travail de l’ouvrier routier difficile.
Il est donc indispensable pour ce dernier de rester très vigilant et de porter les équipements de sécurité adaptés.

Un ouvrier routier (VRD) peut, après plusieurs années d’expérience, évoluer vers des fonctions de management et ainsi devenir chef d’équipe puis conducteur de travaux.
Celui-ci peut aussi monter sa propre entreprise de travaux routiers et travailler à son compte.

Les entreprises privées de travaux routiers sont les principaux employeurs. Parmi ces entreprises, nous pouvons retrouver les entreprises de travaux de terrassement, les entreprises de pavement, les entreprises de construction de routes, les entreprises de pose de câbles et de canalisations ou encore les entreprises d’installation d’égouts.
Les grandes administrations publiques complètent le panorama des recruteurs d’ouvriers routiers (recrutement sur concours catégorie C ou par voie contractuelle).