Magasinier cariste

Le magasinier cariste (code ROME N1101) joue un rôle important dans tous les entrepôts. Il peut :

• Réceptionner les marchandises : il est présent lorsque les fournisseurs apportent les marchandises. Il est alors chargé de vérifier et de contrôler si elles sont en conformité avec la commande. Il établit alors les documents nécessaires.
• Manipuler et stocker : une fois réceptionnées, il doit transporter les marchandises, souvent rangées sur des palettes. Il les stocke à l’aide d’un engin de manutention. Il peut s’agir d’un transpalette ou d’un chariot élévateur selon la hauteur à laquelle il doit les déplacer. Il gère parfois les stocks dans une base de données informatique.
• Charger les marchandises : lorsque le client ou le transporteur vient chercher les marchandises, il charge le camion. Il doit préparer à l’avance les palettes concernées et les amener jusqu’à la zone de chargement. Lorsqu’il remplit le camion, il doit veiller à caler les palettes pour assurer la sécurité des marchandises durant le transport.
• Respecter les règles de sécurité : les palettes qu’il transporte sont souvent situées en hauteur. En outre, des engins de manutention sont en permanence en circulation. Il doit donc veiller à respecter les consignes de sécurité pour éviter les situations dangereuses. Il est souvent obligatoire de porter des chaussures de sécurité et un casque.
• Dans certaines entreprises, il peut également endosser le rôle du préparateur de commandes.

Pour embrasser une carrière de magasinier cariste, il est recommandé d'être diplômé d'une formation dans le domaine du transport et/ou de la logistique. Toutefois, des entreprises proposent aux candidats non diplômés les plus motivés des formations en interne. Il peut donc être envisageable de postuler à une offre d'emploi de magasinier cariste sans diplôme ou expérience concrète du terrain.

Globalement, les diplômes suivants facilitent l'insertion professionnelle :

• Le BEP Logistique et Transport.
• Le Bac pro Logistique.
• Le Bac pro Transport.
• Le CAP opérateur logistique ou Bac Pro Logistique.
• Le BTS GTLA (Gestion des Transports et Logistique Associée).

Aucun diplôme n’est requis pour le métier de cariste, mais un Certificat d’aptitude à la conduite à la sécurité (CACES) est nécessaire pour la conduite des engins de manutention. Ce certificat est délivré après une semaine de formation. Être titulaire d’un CAP d’agent d’entreposage et de messagerie ou un d’un BEP logistique et commercialisation augmente les chances d’être recruté pour ce poste. Il existe également deux titres professionnels (TP) que sont celui d’agent magasinier et le TP de cariste d’entrepôt.

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• Mettre les produits livrés dans les bons rayons, puis ranger les palettes et emballages inutiles.
• Étiqueter les produits en rayon.
• Restocker les produits vendus.
• Amener les palettes à leur destination grâce à un transpalette.
• Nettoyer les rayons si besoin.
• Charger et décharger des marchandises.
• Vérifier la livraison, le nombre et l'intégrité des articles.
• Signaler les anomalies.
• Enregistrer les informations sur l'ordinateur.
• Utiliser un ou plusieurs engins de levage et le charger correctement.
• Gérer les bordereaux de commandes avant expédition.
• Gérer les arrivages produits en matières premières.

• C’est un poste qui ne connaît pas la crise, et les recrutements sont toujours nombreux. Une personne qui a une formation adaptée et/ou une expérience dans ce domaine trouvera facilement un travail.
• La possession de certains CACES (Certificat d'Aptitude à la Conduite d'Engins en Sécurité) permet de travailler non seulement dans le secteur de la logistique, mais également dans le BTP.

• Les risques du métier de cariste ne sont pas nuls. En plus de travailler souvent à l'extérieur ou du moins dans des entrepôts venteux ou mal chauffés, le manutentionnaire risque des chutes, des écrasements et des troubles musculosquelettiques à cause du port de charges lourdes. L'exposition aux gaz d'échappement est également importante.
• Les horaires peuvent être décalés. Il peut travailler la nuit, tôt le matin, les week-ends et jours fériés, surtout dans le secteur alimentaire. De plus, l’environnement de travail peut être bruyant en fonction des structures (le port de bouchons d’oreilles est parfois recommandé).

Le magasinier cariste doit être rigoureux et concentré afin de respecter les règles de sécurité. C’est une condition obligatoire pour exercer ce métier. Il doit être organisé et consciencieux. Il ne doit pas perdre de temps à chercher la localisation des marchandises. Il doit savoir à tout moment où se situent les stocks qu’il a entreposés. Il lui est parfois demandé d’avoir des connaissances informatiques pour la gestion des stocks, et en particulier la génération des codes-barres ou QR codes. Il doit maîtriser la conduite des différents engins de manutention : transpalette, chariots élévateurs, etc.

Le salaire moyen d’un magasinier cariste est d’environ 1 750 euros bruts par mois. Cela représente environ 21 000 euros bruts par an, pour un salaire net mensuel d’un peu plus de 1 350 euros. La rémunération peut dépendre de la taille de l’entreprise et du niveau d’expérience du salarié.

Un magasinier cariste débutant peut prétendre à un salaire compris aux alentours de 1 650 euros bruts par mois. Il pourra ainsi percevoir un salaire de plus de 1 280 euros nets par mois, dès la prise de ses premières attributions. La détention d’un diplôme spécifique ou l'obtention des CACES peut permettre de négocier le salaire. Avec plusieurs années d’expérience, il sera possible d'obtenir un salaire compris entre 1 900 et 2 000 euros bruts par mois. Le salaire brut perçu chaque année sera compris entre 23 000 et 24 000 euros. Le salarié peut gagner plus de 1 500 euros nets par mois, pour un taux horaire de plus de 12,50 euros bruts. Certains contrats de travail prévoient le versement du salaire sur 13 ou 14 mois. La taille de l’entreprise peut également influencer le salaire de ce type d’employés. Dans les structures de plus de 50 salariés, il est également possible de se voir proposer une prime d’intéressement ou une prime de participation. L’école ne propose pas de grille salariale officielle. L’employeur est donc entièrement libre de fixer lui-même le salaire qu’il proposera à ses collaborateurs. La marge de négociation reste assez limitée, sans évolution hiérarchique.

Le magasinier cariste travaille souvent à contretemps, plusieurs heures avant l'ouverture des magasins, et sa rémunération dépend beaucoup de ses heures supplémentaires. Avec peu de formation, son métier offre peu d'intérêts, mais il peut facilement progresser, ou changer d'employeur.

Un magasinier cariste peut espérer devenir chef de quai et gestionnaire des stocks. Après avoir acquis une expérience conséquente et avoir grimpé un à un les échelons hiérarchiques de l’entreprise, il arrive qu’il devienne responsable d’entrepôt. Ces évolutions se font généralement en interne. S'il veut quitter le secteur de la logistique, il peut passer des CACES supplémentaires pour s'orienter vers le BTP et piloter des engins de chantier comme les grues, le grutier étant bien rémunéré.

Les grandes enseignes commerciales sont avec l’industrie les principaux recruteurs de caristes. La logistique embauche toujours de grands nombres de caristes, même si des engins sans conducteurs apparaissent.