Fleuriste

Spécialiste des grandes occasions, le fleuriste (code ROME : D1209) réalise généralement ses meilleures ventes à l’occasion des fêtes de fin d’année, mariages, baptêmes et anniversaires. Le bouquetier n'est pas qu'un simple artisan, il est doté de véritables compétences artistiques et techniques, notamment en botanique, qu’il met au service de ses clients. Il les reçoit, les écoute, les conseille et répond parfaitement à leurs demandes. Qu'il s'agisse d'un bouquet de jonquilles, d'une couronne de fleurs ou d'une composition florale à base de roses, la minutie et la créativité du professionnel sauront ravir les clients. Bien souvent, il propose aussi un petit rayon plantes et végétaux qui nécessitera des connaissances particulières, et surtout une grande attention.

• CAP Fleuriste (niveau 3 ; accessible après la classe de 3ème).
• BP Fleuriste (niveau 4 ; niveau bac).
• Bac Pro Technicien conseil vente de produits de jardin (niveau 4).
• Brevet Technique des Métiers Fleuriste (niveau 4).
• Brevet de Maitrise Fleuriste (niveau 5 ; bac+2).

Le métier de fleuriste est accessible avec un CAP fleuriste. Ce diplôme de niveau V se prépare en 2 ans, après la 3ème, en CFA ou en lycée professionnel. Il peut se réaliser à distance avec de nombreux supports et ressources pédagogiques pour apprendre le métier de chez soi à son rythme. Les modules de cours portent sur l'art floral, la décoration, les techniques de vente, la technicité de la botanique Après le CAP fleuriste, les jeunes peuvent s'orienter vers le BP fleuriste (Brevet Professionnel). De niveau bac, ce diplôme se prépare en 2 ans d’apprentissage et dispense les enseignements essentiels pour s’installer à son compte et tenir son commerce. Il existe aussi des Baccalauréats Professionnels : mention Productions horticoles, spécialité productions florales ou Conseil-vente en produits de jardin.

Bon à savoir : au cours de sa carrière, le professionnel peut continuer à se former grâce à la formation continue permise aux actifs en France. Il pourra ici mettre à jour ses connaissances ou en acquérir de nouvelles, dans le but de proposer davantage de services à ses clients.

Vous envisagez une carrière de Fleuriste ? Découvrez les différentes étapes pour vous former dans ce métier.

• Passer les commandes de matières premières auprès de l'horticulteur ou le grossiste.
• Réceptionner les commandes (tôt le matin), les vérifier et les ranger en réserve.
• Préparer le commerce et l'espace de vente (rangement, nettoyage).
• Confectionner autant de bouquets et autres compositions florales que nécessaire pour agrémenter la boutique.
• User de sa créativité pour proposer constamment des décorations originales. Se pencher sur les tendances est aussi important.
• Conseiller le client et répondre à sa demande.
• Gérer les stocks au fil de la journée et les clôturer à la fermeture du commerce.
• S'il est à son compte : des missions de gestion d'entreprise, administration du personnel et comptabilité, viennent s'ajouter à sa longue journée.
• Faire les marchés (si l'envie lui prend).

• Un métier passion : bien souvent, être fleuriste est une vocation dictée par l'amour des fleurs et des végétaux.
• Pour travailler comme salarié ou ouvrir sa petite boutique de fleurs, un niveau CAP est suffisant.
• Si le fleuriste est à son compte, il a tout le loisir de voir son commerce se développer et grossir. La rémunération peut en ce sens être importante.
• L'environnement de travail du fleuriste est plutôt agréable, chaque jour apporte son lot de créativité et d'expression artistique.

• Des horaires contraignants : travail le samedi, le dimanche et les jours fériés.
• Le métier de fleuriste peut s'avérer très physique. Aussi, il faut pouvoir supporter la station debout toute la journée (et toute la semaine).
• Le salarie d'un employé, salarié, est bien souvent modeste.
• A son compte, il faut redoubler d'inventivité pour faire face à la concurrence.

Le professionnel doit être doté d'une grande créativité. Il propose des créations florales esthétiques et harmonieuses à ses clients. Pour cela, il doit posséder un regard artistique, savoir allier les couleurs, les formes et avoir un sens aiguisé de la présentation. Au quotidien, le bouquetier doit être minutieux et attentif à sa tâche : couper les tiges et le feuillage, choyer les fleurs, changer l'eau, entretenir le local de vente Il doit aussi montrer de vraies qualités de gestionnaire (comptabilité, gestion des stocks et des matières premières, administration du personnel) et avoir le sens du commerce et de la relation client.

Le fleuriste touche en moyenne un salaire de 2 000 euros brut par mois (environ 1 500 euros net par mois). La rémunération va surtout dépendre du statut du fleuriste, ainsi que de la ville où il travaille. Le salaire junior d'un fleuriste commence par le SMIC pour un temps complet. Avec les années d'expérience, le salaire peut monter entre 2 200 et 2 500 euros brut par mois, soit environ entre 1 700 et 2 000 euros net.

La rémunération du fleuriste va surtout être influencée par son employeur (dans une grande enseigne de fleuriste, un supermarché, une boutique indépendante…), ainsi que de son statut. En effet, un vendeur va donc gagner autour de 1 800 euros brut, avec plusieurs années d'expérience professionnelle alors qu'un fleuriste à son compte voit son salaire dépendre de son chiffre d'affaires. Un fleuriste indépendant peut voir son salaire varier du SMIC à plus de 3 500 euros brut par mois.

Dans le cas du fleuriste salarié, il peut espérer toucher des primes de vente et de résultats grâce à son statut de vendeur. Le fleuriste peut avoir une partie variable en plus de son salaire fixe. Le statut de salarié apporte aussi d'autres avantages économiques comme un 13eme mois, des heures supplémentaires payées, un accès à une épargne salariale et une mutuelle d'entreprise, etc.

Le fleuriste peut travailler, à son compte ou comme salarié, dans un commerce de proximité. Souvent positionnées dans les centres-villes, les boutiques d'artisan sont de petits lieux propices à l'expression de la créativité des professionnels. Aussi, ils ont tout le loisir de les aménager et les décorer selon leurs goûts. Le professionnel des fleurs peut aussi être salarié d'une grande surface, au rayon fleuriste, ou d'une jardinerie. Cet environnement de travail est peut-être moins chaleureux mais permet parfois de travailler en plein air et au contact de la nature. Il est important de préciser que les journées sont longues et que la semaine compte bien souvent 6 jours de travail, voire une ouverture le dimanche matin.

Toute évolution de travail dépendra du début de carrière pris par le fleuriste en herbe. Employé en jardinerie ou comme fleuriste-vendeur chez un commerçant, il peut devenir responsable d’un rayon floral en jardinerie ou en grande surface, évoluer vers un poste de conseiller technique de vente pour l’horticulture ou devenir vendeur spécialisé en pépinière. Après quelques années d’expérience, il peut devenir artisan fleuriste et diriger sa propre boutique en s’installant à son compte. S'il l'est déjà, il peut choisir de spécialiser son activité, en créant exclusivement des compositions florales pour les mariages par exemple.

Tout d'abord, le fleuriste peut travailler comme salarié chez un artisan, au sein d'un commerce de proximité en ville. Aussi, il peut être employé dans une grande surface, au sein d'une jardinerie ou d'une pépinière. Mais le fleuriste peut aussi, et c'est bien souvent le cas, être son propre patron. A son compte, il dirige sa boutique et son activité comme bon lui semble. Ici, le professionnel devra choisir le statut juridique de son entreprise et acheter un local pour lancer son activité.