Chapelier

Métier pluriséculaire s'il en est, la fabrication de chapeau connaît aujourd'hui un renouveau qui dépasse le cadre des mariages et autres cérémonies. Ainsi, la confection est assurée par un chapelier (code ROME B1805). Il s'agit d'un modiste, qui, comme son nom l’indique, s’est spécialisé dans les couvre-chefs.

Celui-ci conçoit ou rénove à la main et de façon artisanale, des chapeaux de différentes formes et de différents styles comme le Stetson, le canotier, la capeline, le béret, etc. Il existe plus de 200 dénominations de chapeaux.

En outre, le chapelier maîtrise les matériaux comme le feutre, le cuir, le synthétique ou encore la paille. Il maîtrise également les outils tels que le tour de tête, la forme de tête, l’écarteur, le conformateur.

Pour finir, le chapelier maîtrise bien sûr les techniques de drapage, de repiquage, d’entoilage ou bien de matelassage.

Les modes et les formes n’ont plus de secrets pour lui, il est capable d’anticiper les nouvelles tendances et sait jongler entre les envies de son client et sa physionomie.

Il s'agit d'un travail de patience. En effet, il faut savoir que la conception d'un chapeau peut prendre plus d'une douzaine d'heures de travail.

Comme nous l’avons déjà évoqué, le candidat peut intégrer un CAP métiers de la mode option chapelier-modiste directement après la troisième.

Cependant, ce n’est pas la seule voie possible. En effet, le candidat peut également suivre une formation continue dans le cadre de son CAP et dans laquelle il est possible de valider un certificat de qualification professionnelle (CQP) ou un certificat de qualification professionnelle inter-branches (CQPI) permettant de se spécialiser ou de se professionnaliser.

Il existe une formation diplômante qui forme au métier de chapelier dès la sortie du collège, il s’agit du CAP métiers de la mode : chapelier-modiste.

Ce CAP, est en effet, accessible dès la troisième. Il dure 2 ans et se fait par formation initiale ou par le biais d'une validation des acquis et de l’expérience ou VAE. Le candidat peut ensuite obtenir un contrat d’apprentissage, puis un contrat professionnel.

Il est à noter qu’à l’issue de la formation est délivré un diplôme d’Etat de l’Education Nationale.

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• Prendre rendez-vous avec les clients.
• Définir la commande et comprendre les attentes des clients.
• Prendre les mesures nécessaires.
• Effectuer des recherches créatives.
• Créer des patrons à partir des mensurations prises au préalable.
• Élaborer le modèle et le faire tester et essayer par le client.
• Réaliser la mise en forme finale.
• Enregistrer la vente du chapeau.
• Commercialiser l’article en boutique si ce n’est pas une commande.

• Il s’agit d’un métier très facile d’accès (dès la troisième) et les études ne durent que deux ans.
• C’est un métier qui permet d’exprimer sa créativité artistique et sa passion pour le travail manuel.
• La rémunération du chapelier peut être très attractive après quelques années d’expérience.

• Même si le chapeau semble revenir à la mode et n’est plus confiné aux événements cérémoniels, cela reste un métier confidentiel. Les débouchés sont donc rares, et de nombreux chapeliers doivent compléter leur revenu par une autre activité professionnelle.
• L’accès à des postes prestigieux (haute couture, cinéma, etc.) est extrêmement limité.
• Il existe peu de perspectives d’évolution professionnelle pour le métier de chapelier.

Le métier de chapelier étant un métier très créatif, celui-ci nécessite certaines qualités et compétences spécifiques.

En effet, une grande dextérité et habileté manuelle sont indispensables à la confection de chapeaux, car c’est un artisanat manuel, qui demande minutie, précision et patience.

Celui-ci doit se montrer particulièrement rigoureux et perfectionniste afin de réaliser des chapeaux uniques dans les moindres détails.
Le sens de la créativité et une certaine curiosité sont aussi nécessaires. En effet, le chapelier est avant tout un modiste et possède de fait un certain sens artistique. Il se tient au courant des tendances et des nouveautés afin de proposer des chapeaux en cohérence avec la mode.

De plus, un sens de l’écoute développé permet au chapelier de satisfaire les souhaits de ses clients et de créer des chapeaux uniques.

Pour finir, le chapelier doit se montrer très réactif et disponible dans le but de respecter les délais et de s’adapter en cas de modifications dans l’urgence.

Le salaire moyen d'un chapelier tourne autour de 2 300 euros bruts par mois, soit environ 1 800 euros nets par mois. Bien que le métier de chapelier soit un métier rare, il existe une fourchette de salaires importante entre le début de sa carrière et la fin de sa carrière.

Le salaire d'un chapelier débutant peut commencer avec le SMIC. Avec les années d'expérience, le chapelier peut ensuite gagner entre 2 000 et 3 000 euros bruts par mois.

Son salaire va dépendre de son statut en tant que salarié ou indépendant. Dans le cas d'un chapelier à son compte, son salaire va être indexé à son chiffre d'affaires. Ainsi, il peut gagner moins qu'un chapelier salarié alors qu'il possède une plus grande expérience.

Avec une clientèle établie, le chapelier indépendant peut gagner jusqu'à 3 000 euros bruts par mois. En effet, c'est lui qui fixe les prix.

En tant que salarié d'une entreprise, le chapelier peut espérer avoir des compléments financiers dans sa rémunération mensuelle. En outre, il peut avoir un 13e mois, des primes de résultats, toucher ses heures supplémentaires et avoir accès à une épargne d'entreprise.

Un chapelier est une spécialité du métier de modiste. Ainsi, s'il combine ces deux métiers, il peut toucher un salaire plus élevé. En fonction de sa clientèle, il peut gagner très bien sa vie et toucher près de 5 000 euros bruts par mois. Mais notons que ce salaire reste assez rare dans le domaine.

Le chapelier bénéficie d’une certaine autonomie et liberté dans la gestion de son travail. En effet, celui-ci travaille principalement en tant qu’indépendant.
Cependant, il doit se montrer particulièrement disponible pour répondre aux attentes des clients et respecter les délais impartis.

Après quelques années d’expérience, le chapelier expérimenté peut se spécialiser dans un type de chapeau et ainsi maîtriser une technique spécifique.
Celui-ci peut, à l’inverse, élargir ses champs d’activité (confection d’accessoires, de ganterie, etc.) ou encore exercer son métier dans les arts du spectacle ou dans le domaine du luxe.

Le chapelier est très souvent un travailleur indépendant (auto-entrepreneur ou micro-entreprise).

Il travaille généralement seul en atelier et vend directement ses confections aux particuliers (marché, VPC, etc.) ou bien à des intermédiaires.

Un chapelier doté d’un large réseau de client peut agrandir son entreprise, employer d’autres chapeliers ou encore créer sa propre boutique.

Certains chapeliers travaillent directement pour des maisons de hautes coutures, pour le cinéma et pour le théâtre et peuvent confectionner non seulement des chapeaux, mais aussi des accessoires.