Analyste KYC

Le rôle de l'analyste KYC (know your customer) est de connaître parfaitement le client qui initialise une demande de crédit. Selon son analyse, les demandes de prêts émanant des particuliers ou des collectivités seront adoptées ou refusées. Il a en charge l'examen de la demande et de la solvabilité des demandeurs, mais aussi de la gestion des risques en fonction du profil de chacun. A partir de ses observations et de sa projection sur la durée du contrat demandé, il va donner une décision à partir d'arguments précis à destination du directeur financier qui aura la décision finale.

Après avoir évalué les risques à long terme, il est en mesure d'anticiper les situations de non-paiement ou de les régler. Pour les personnes ou les entreprises qui ne sont plus en position d'honorer leurs mensualités, il met en place un plan d'apurement avec des échéances en fonction de la situation financière de l'emprunteur. Pour éviter d'en arriver à cette configuration, il va indiquer dès le départ à quels clients il conseille vivement de souscrire une assurance.

L'analyste KYC (code ROME C1202) est aussi communément appelé analyste de crédits et de risques bancaires, analyste prêt bancaire, gestionnaire risques bancaires ou chargé d'études crédits bancaires.

Comme nous l’avons évoqué, l’analyste KYC a de nombreuses missions et responsabilités. Celui-ci doit donc valider un diplôme de niveau bac +5 afin d’acquérir un certain nombre de connaissances et de compétences nécessaires.

Parmi les diplômes adaptés, nous pouvons citer le master en finance et économie, le master en comptabilité, le master en droit bancaire, mais aussi les diplômes d’écoles de commerce, les diplômes d’institut d’études politiques (IEP) ou encore les diplômes d’écoles d’ingénieurs spécialisés en ingénierie financière.

Pour conclure, l’ensemble des diplômes et formations dans les domaines de la finance, du droit et de la gestion des risques sont tout à fait adaptés.

Il n’existe pas de diplôme spécifique permettant d’accéder au poste d’analyste KYC. En outre, pour pouvoir exercer cette profession, il faut impérativement être titulaire d'un master dans le domaine bancaire ou de la finance. Ce diplôme de niveau bac+5 permet d'avoir les connaissances suffisantes pour pouvoir évaluer le dossier d'un emprunteur.

Une formation continue est également proposée par L'Institut National de Banque.

Si vous souhaitez devenir Analyste KYC, découvrez en détail toutes les informations qui vous permettront d’accéder au métier.

• Rédiger une charte déontologique pour protéger les organismes et les entreprises pour qui il travaille.
• Examiner les demandes de solvabilité de demandeurs.
• Prendre une décision à partir de ces observations.
• Opérer une veille législative et suivre l’évolution des normes.
• Étudier les pratiques internes et repérer les risques de non-conformité.
• Analyser les pratiques de la concurrence et adapter ses stratégies en fonction de ces analyses.
• Rédiger des rapports auprès de la direction.
• Conseiller et orienter la direction.
• Former et sensibiliser des salariés.
• Mettre en place un plan d’apurement si les paiements ne sont pas honorés.

• C’est un poste à responsabilités.
• La diversité des dossiers que traite l’analyste KYC est intéressante.
• Les possibilités d'évolutions professionnelles dans l'entreprise sont réelles.

• Ce poste nécessite de connaître parfaitement les réglementations en vigueur.
• Les demandes par téléphone ou internet sont plus difficiles à analyser immédiatement faute de justificatifs disponibles.
• Les lourdes responsabilités qui incombent à l’analyste peuvent être source de stress.

L'analyste KYC est conformiste et n'accepte un dossier que s'il rentre dans un cadre prédéfini.
Doté d'un sens de l'analyse aigu, celui-ci peut en quelques minutes donner un avis en fonction d'arguments construits.
L’analyste KYC est également rigoureux, car il doit vérifier que tous les documents nécessaires à son analyse sont présents et peut s'adapter facilement en fonction du type de crédit demandé et du profil de l'emprunteur.

D’un point de vue technique, l’analyste KYC doit maîtriser parfaitement l’outil informatique et doit avoir une excellente expression orale et écrite.
De plus, ce dernier doit faire preuve d’une grande rigueur, d’une minutie et d’une impartialité concernant les dossiers analysés.
Très organisé, il est capable de donner un avis sur un grand nombre de dossiers en une journée.

Pour finir, l’analyste KYC est en contact avec de nombreux interlocuteurs, celui-ci doit donc se montrer à l’écoute, diplomate et pédagogue envers eux. En outre, il doit avoir un excellent sens du relationnel.

L’analyste KYC en début de carrière pourra prétendre à un salaire de 30 000 euros bruts par an. Un analyste junior pourra atteindre les 3 300 euros bruts par mois, ce qui représente un salaire annuel de 40 000 euros en région par an. Le taux horaire de l’analyste KYC sera alors de 21.76 euros bruts.

On estime à 70 000 euros par an la rémunération brute d’un analyste KYC senior. Son taux horaire net de 30 euros lui permettra ainsi de percevoir 4 550 euros nets par mois.

En région parisienne, on observe un salaire pouvant dépasser les 5 000 euros nets pour une personne expérimentée. La rémunération fixe pourra être associée à des primes et à des variables, en fonction de la convention collective de l’entreprise et d’éventuelles négociations.

En tant que véritable gestionnaire des risques financiers, l’analyste KYC pourra faire valoir son expertise, pour faire évoluer son salaire. Une parfaite connaissance du secteur juridique dans lequel il officie sera également un plus pour prévoir sa rémunération.

Actuellement, le salaire médian observé pour ce type de poste est situé entre 40 000 et 50 000 euros bruts par an pour un salaire net mensuel de 2 600 à 3 200 euros et un taux horaire net de 17 à 21 euros.

Soulignons le fait que le secteur géographique du poste pourra également faire varier le salaire. Les responsabilités qui seront confiées à l’analyste KYC pourront aussi faire évoluer le salaire de façon positive. On observe une rémunération moyenne plus intéressante pour les salariés du secteur bancaire à des postes nécessitant des compétences similaires.

Les responsabilités importantes de l’analyste KYC peuvent être une grande source de stress au quotidien. En outre, il est nécessaire pour ce dernier de garder son sang-froid et de gérer les situations avec calme.

De plus, il est primordial d’entretenir de bonnes relations avec l’ensemble de ses interlocuteurs afin de maintenir une relation de confiance et de bonnes conditions de travail.

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En développant ses compétences, l'analyste KYC peut parvenir à un poste de management en exploitation bancaire ou devenir conseiller fiscal.
Celui-ci peut par ailleurs se tourner vers un poste de responsable conformité ou directeur du contrôle permanent.
Enfin, après plusieurs années d’expérience, l’analyste KYC peut devenir secrétaire général.

L’analyste KYC exerce principalement ses fonctions dans les établissements bancaires et les organismes spécialisés dans les crédits de quelque sorte que ce soit. Selon les crédits octroyés par l'employeur, les critères de validation des dossiers de demandes sont différents.
Dans certains cas plus rares, l’analyste KYC peut aussi travailler au sein d’une autorité de contrôle comme une AMF (autorité des marchés financiers.).