L'amour au travail pèse-t-il sur la productivité ?

Comment vit-on les relations amicales et amoureuses au travail en Europe, en Asie et en Amérique ? C'est une des questions soulevées le groupe de travail temporaire Randstad qui a livré une étude dans plus de 30 pays à travers le monde.

Les collègues avant tout !

Selon le "Workmonitor", 60% des salariés privilégient leurs collègues à un bon salaire. Un taux qui grimpe à 88% en Chine. Un score plus faible au Mexique et en Hongrie puisqu'ils sont respectivement 44 et 48% à juger qu'un bon salaire est plus important que de côtoyer des collègues sympas. Les salariés français sont légèrement au-dessus de la moyenne internationale (65%).

Sans surprise alors, une large majorité de salariés voient leurs collègues en dehors du travail et ils sont même 71% à développer de forts liens d'amitié avec leurs pairs. Les Brésiliens sont visiblement les plus amicaux : 93% d'entre eux s'estiment proches de leurs collègues, alors que les Luxembourgeois font preuve de plus de retenue (20%). Les Français sont légèrement en dessous de la moyenne : 58% d'entre eux se voient en dehors du travail et 60% ont des liens d'amitié forts avec leurs collègues.

Le travail est partout un lien de rencontres amoureuses

Quel que soit le pays où l'on vit, les relations professionnelles peuvent aussi déboucher sur des relations amoureuses. En moyenne, 57% des répondants déclarent qu'une relation amoureuse a lieu entre collègues. Mais dans quels pays tombe-t-on le plus amoureux au travail ? Le trio gagnant des plus grands romantiques se situent en Asie : avec la Chine, l'Inde et la Malaisie (70%).

Les japonais et les Luxembourgeois semblent peu porter sur la chose, seulement 33 et 36% déclarent flirter au travail. Les Français n'étaient déjà pas les plus amicaux mais ils ne sont pas non plus les champions de l'amour au travail : 60% répondent que des relations amoureuses arrivent dans leur société.

L'amour, un frein à la productivité ?

Plus de 7 salariés sur 10 jugent qu'il est possible de concilier amour et travail sans interférer sur les performances individuelles. Ils sont tout de même 44% à estimer que dans une telle situation, l'un des deux amoureux doit être transférer dans un département différent de sa moitié.

Pour les Français (55%), cela ne pèse guère au quotidien. Et ils sont à peine 20% à juger nécessaire dans ce cas de séparer les conjoints. A défaut d'être les plus amoureux, les Français font au moins preuve de tolérance.