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Reconversion pro & formation : 5 conseils pour trouver une entreprise d’accueil

Par Celia Riguidel | Publié le 13/12/2021

Vous souhaitez opérer un virage professionnel, mais vous ne savez pas par où commencer ? Vous voulez optimiser vos chances d’être embauché en stage ou en alternance ? Suivez le guide !

Reconversion pro & formation : 5 conseils pour trouver une entreprise d’accueil

« Le mot reconversion donne envie, mais a aussi tendance à faire peur. Je préfère pour ma part parler d’une démarche de validation de compétences ! », affirme Gervaise Duchêne, consultante RH chez ifocop.

Un avis partagé par Cathy Touin, formatrice Marketing Digital et Social Selling qui s’est elle-même reconvertie il y a trois ans, après une carrière de responsable marketing : « J’avais déjà une appétence pour la formation et envie de capitaliser sur ce que j’avais appris en entreprise. Pour autant, lors de ma première animation chez ifocop, j’ai eu l’impression de ne plus rien savoir faire ! En sortant de sa zone de confort, on se remet dans la peau d’un étudiant sans expérience professionnelle. » L’insouciance de la jeunesse en moins ! « Selon leur parcours et leur âge, les apprenants ont souvent l’impression qu’on va leur demander de tout maîtriser d’un coup, ils se mettent la pression et craignent la concurrence des jeunes diplômés, or ce ne sont pas les mêmes profils… », résume Gervaise.

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Les entreprises ont pourtant tout à gagner à recruter un stagiaire ou un alternant avec un bagage professionnel ! Encore faut-il être conscient de ses atouts et trouver la bonne approche pour franchir cette étape cruciale. Voici les conseils d’ifocop pour choisir le bon cursus et se faire embaucher rapidement :

1. Mener l’enquête en amont de sa formation

« Avant même d’entrer en formation, n’hésitez pas à vous rapprocher des professionnels qui exercent la fonction visée. Cette enquête préalable vous permettra d’identifier les potentiels obstacles (qui sont souvent moins insurmontables qu’ils n’y paraissent), préconise Gervaise. Il est aussi utile de se mettre en alerte sur les réseaux sociaux, de s’imprégner des actualités liées au secteur d’activité, de regarder le marché de l’emploi de plus près… » Une veille indispensable pour se faire une idée précise de la réalité du métier !

2. Miser sur ses compétences transférables

L’impression de recommencer à zéro entraîne souvent une perte de confiance chez les candidats à la reconversion. Ces derniers bénéficient pourtant d’une longueur d’avance : ils sont déjà opérationnels ! « Les apprenants connaissent en effet parfaitement l’entreprise, ses codes, le fonctionnement d’une équipe… Cette compréhension vient en compensation des compétences métier en cours d’acquisition », souligne Cathy.

« Dans les faits, les changements radicaux de profession sont plutôt rares. Les stagiaires disposent forcément de compétences transférables, ne serait-ce que dans l’utilisation des outils bureautiques par exemple », ajoute Gervaise, qui rappelle aussi que toutes les compétences clés d’une profession ne seront pas utilisées lors d’un stage de quatre mois.

Le simple fait de changer de cap démontre par ailleurs une capacité à se remettre en cause et à s’adapter à de nouvelles situations. Des qualités plus que recherchées par les recruteurs !

3. Personnaliser sa candidature

Une fois en recherche active d’une entreprise d’accueil, Cathy préconise de personnaliser chaque candidature pour se démarquer. « Il faut se mettre dans une posture d’égal à égal : « vous avez un besoin et j’y réponds ». Les phrases du type « je suis à la recherche de… » sont à bannir absolument ! Vous devez être force de proposition. »

« Je dis toujours que le plus difficile, c’est de faire simple. Dans votre lettre de motivation, n’expliquez pas au recruteur que vous êtes la personne idéale pour le poste en question. Donnez-lui plutôt quelques éléments qui lui feront le penser et lui donneront envie de vous rencontrer !» ajoute Gervaise.

« Il ne suffit pas d’écrire « je suis organisé » sur son CV pour convaincre l’entreprise ! complète Cathy. Les preuves sont plus déterminantes qu’un simple listing de vos atouts. Vous devez parvenir à projeter votre interlocuteur dans un quotidien professionnel avec vous, ce qui passe par un travail préparatoire en profondeur qui vous servira à la fois pour le pitch mail, le CV, la lettre de motivation et l’entretien. »

4. Envoyer des candidatures spontanées

« Pas d’annonce, pas de besoin » pensent à tort beaucoup de candidats. « Il ne faut pas hésiter à envoyer des candidatures spontanées car beaucoup d’entreprises n’anticipent pas leur besoin de ressources supplémentaires et manquent de temps pour lancer un recrutement », analyse Cathy.

Son constat est sans appel : « Plus de 50% des personnes que j’accompagne trouvent une place en entreprise par leur réseau ou via une candidature spontanée. » 

« Utiliser les réseaux sociaux professionnels vous permettra à la fois de gagner du temps et d’acquérir des bonnes pratiques pour la suite », appuie Gervaise.

5. Suivre ses candidatures et relancer les recruteurs

Les candidats ont tendance à croire que si les recruteurs ne répondent pas à leurs candidatures, c’est parce qu’ils ne sont pas intéressés. « Ce n’est pas toujours vrai ! Il ne faut pas hésiter à relancer ses interlocuteurs, affirme Cathy. Si l’entreprise vous plaît vraiment, ça vaut le coup de le faire ! Les réseaux sociaux pro sont encore une fois très utiles pour trouver les coordonnées des personnes rencontrées en entretien. »

« Positionnez-vous en tant qu’offreur de services de manière à rééquilibrer la relation. Et dites-vous que l’enjeu n’est pas si grand, si ça ne fonctionne pas cette fois vos efforts finiront par payer ! » conseille Gervaise. « Ces techniques, empruntées au commerce, ont depuis longtemps fait leurs preuves ! » confirme Cathy.

Cet aperçu de l’accompagnement prodigué par les équipes ifocop démontre parfaitement l’importance de faire appel à un expert pour se reconvertir. « Nous suivons nos apprenants jusqu’au bout et leur faisons prendre de la hauteur par rapport à la situation, résume Gervaise. Ceux qui appliquent nos conseils sont généralement les premiers à se placer ! »

Spécialisé dans le domaine du tertiaire, ifocop propose un large panel de formations : développement web, communication digitale, comptabilité, gestion, etc. Il y en a pour tous les goûts !

Autre point fort de l’organisme de formation : son approche pédagogique axée sur la pratique. « À partir du moment où le stagiaire commence le programme, il a tout de suite un pied dans le métier car les intervenants sont tous des professionnels en poste », souligne-t-elle. Cette prise directe avec le monde de l’entreprise caractérise les formations d’ifocop, une école qui a toujours été avant-gardiste dans ses méthodes d’accompagnement. Et les résultats sont là : 85% des apprenants sont embauchés une fois diplômés !

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Cet article a été rédigé en partenariat avec ifocop

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