Énergies renouvelables : 5 métiers à découvrir

Considérée comme l'une des nombreuses solutions aux défis écologiques, la transition énergétique consiste à remplacer progressivement les énergies fossiles et nucléaire au profit des énergies renouvelables que sont la biomasse, la géothermie, l’hydraulique, le solaire et l’éolien.

Véritable vivier d’emplois, la transition énergétique est également l’un des secteurs les plus porteurs à l’heure actuelle. L’Ademe (Agence de l’environnement et de la maîtrise de l’énergie) estime même à 900 000 le nombre d’emplois qui pourraient être créés dans cette filière d’ici 2050.

Le chef de projet éolien en mer

Comme son nom l’indique, le chef de projet éolien en mer a pour mission d’implanter des parcs éoliens en pleine mer. Il répond aux appels d’offre du gouvernement, puis une fois l’affaire remportée, assure le suivi du projet jusqu’à l’obtention du permis de construire. En parallèle, il coordonne les équipes du projet, mesure les risques et réalise un suivi du budget (qui atteint des sommes astronomiques).

Le chef de projet éolien est aussi un professionnel de la concertation. C’est lui qui engage le dialogue avec les collectivités locales, la presse et les habitants pour les convaincre du bien fondé de son projet, en termes de créations d'emplois et de développement durable.

Formation : pour devenir chef de projet éolien en mer, la voie royale est celle du cursus d’ingénieur avec une option en énergies renouvelables. Une première expérience dans le milieu de l’offshore et de l’énergie est un gros plus.

Salaire : un chef de projet éolien en mer expérimenté peut gagner entre 7 000 et 9 000 € brut mensuels.

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Le technicien de maintenance éolienne

Il est aux éoliennes ce que le technicien de ligne à haute tension est aux pylônes. C’est à dire celui qui se hisse tout en haut pour vérifier que tout aille bien. Avis aux amateurs de belles vues ! Le technicien de maintenance participe au montage des éoliennes et, solidement attaché, procède à des opérations de maintenance. ll assure également un service préventif qui consiste à graisser les pièces de la machine, vérifier les mécanismes et réaliser des tests mécaniques pour s’assurer que tout fonctionne.

Formation : pour occuper ce poste, un bac +2 de technicien en énergies renouvelables ou en génie électrique est recommandé.

Salaire : le technicien de maintenance éolienne perçoit en moyenne 2 000 € brut mensuels.

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Installateur conseil en photovoltaïque

Comme le technicien de maintenance éolienne, l’installateur conseil en photovoltaïque (abrégé PV) est avant tout quelqu’un d’imperméable au vertige. Son terrain de jeu ? Le toit des bâtiments et des maisons.

Sa mission consiste à sensibiliser et convaincre les particuliers comme les entreprises, de l’intérêt que représente l’énergie solaire photovoltaïque. Cela fait, il passe à la phase d’étude pour s’assurer de la faisabilité du projet, en prenant en compte des éléments tels que l’exposition au soleil, l’orientation des panneaux et le degré de la pente. Ce n’est qu’une fois le projet validé qu’il pourra procéder à la pose des panneaux et à leur entretien.

Formation : un BTS fluides, énergies et environnement ou un DUT en génie thermique et énergie est conseillé pour exercer ce métier. Des licences pro en énergies renouvelables préparent également au poste d’installateur conseil en photovoltaïque. Autrement, il n’est pas rare que d’anciens menuisiers ou électriciens se reconvertissent dans ce métier, en apprenant directement sur le terrain.

Salaire : entre 1 500 et 2 500 € brut mensuels

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Technicien d’exploitation méthanisation

Le technicien d’exploitation méthanisation travaille dans une usine à (bio)gaz.La méthanisation est un principe qui consiste à produire de l’énergie à partir de biodéchets organiques provenant des exploitations agricoles.

Sous la supervision du directeur d’exploitation de l’usine, le technicien d’exploitation méthanisation assure l’installation des machines, évacue le digestat vers son lieu de stockage, veille à la maintenance et intervient en cas de dépannage. Il est souvent amené à réaliser des prélèvements pour analyser la composition du gaz ainsi créé.

Formation : le métier est accessible avec un BTS en maintenance industrielle ou électromécanique.

Salaire : le technicien d’exploitation méthanisation gagne entre 1 700 et 2 000 € brut mensuels.

Ingénieur en smartgrids

Métier encore peu connu, l’ingénieur en smartgrids a les deux mains dans les réseaux de distribution d’électricité intelligents (smartgrid signifiant réseau électrique intelligent). Concrètement il développe des algorithmes pour faciliter l’intégration des énergies renouvelables dans les circuits de distribution électrique des villes et imagine des solutions pour adapter en temps réel la production d’électricité aux besoins.

Formation : un diplôme d’ingénieur spécialité ville ou un mastère spécialisé technologies des systèmes hybrides de production d’électricité sont des prérequis à l’exercice de ce métier.

Salaire : l’ingénieur en smartgrids perçoit en moyenne 3 300 € brut mensuels

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