77% des ingénieurs sont satisfaits de leur vie professionnelle

Lancée en février 2019 auprès de 50 000 anciens élèves des écoles d’ingénieurs françaises et de diplômés scientifiques bac+5 et plus, la 30ème enquête menée par IESF nous apprend que 77% des ingénieurs sont satisfaits ou très satisfaits de leur vie professionnelle. Un chiffre stable depuis 2017. Quant aux secteurs qui les embauchent, sur les 126 000 recrutés de 2018, 41 000 l’ont été dans l’industrie, 29 000 par des sociétés de services, 39 000 dans d’autres activités tertiaires et 17 000 dans le BTP, l’électricité, l’eau et l’agriculture.

Où les ingénieurs aiment-ils travailler ?

52% des ingénieurs travaillent en régions, contre 32,5% en Ile-de-France et 15,5% à l’étranger. Pour ces derniers, l’Europe reste la destination privilégiée : 58% y occupent un poste, dont près de 14% en Suisse et 11% en Allemagne. Mais s’ils travaillent ailleurs en Europe, ils ne vivent pas forcément dans le pays qui les a embauchés : 50% des ingénieurs qui travaillent au Luxembourg et en Suisse habitent dans l’Hexagone.

Ailleurs dans le monde, les ingénieurs sont plus de 18% à choisir l’Amérique du Nord, 12,5%, l’Asie et 6,5% l’Afrique.

En France, les ingénieurs plébiscitent de plus en plus les postes en régions, pour le confort de vie et la proximité de leurs familles et amis. Ceux qui sont le plus satisfaits de la région où ils vivent ? Les ingénieurs de Pays de la Loire, de Bretagne et d’Auvergne-Rhône-Alpes. Quant aux régions qui les attirent, le trio de tête est composé de l’Auvergne-Rhône-Alpes, de la Nouvelle-Aquitaine et de la région PACA, trois régions citées par plus de 25% des ingénieurs désireux de changer de région.

Les femmes toujours plus nombreuses

Aujourd’hui en France, 21% des ingénieurs sont des femmes. Même si ces pourcentages sont encore insuffisants, l’augmentation de la part des femmes dans la population ingénieure est notable. Tandis que le chiffre était stable autour de 5% dans les années 60, il a ensuite connu une croissance constante : 10% à la fin des années 70, 15% au milieu des années 80 et 20% au milieu des années 90. En 2009, 26% des ingénieurs sortants d’école étaient des femmes, elles sont désormais 28,5% (pour la promo 2018).

Quant à leur répartition par fonctions, les femmes sont moins présentes sur les postes à très hautes responsabilités, comme celui de directeur général.

(GettyImages/serts)