Marché de la fibre optique très haut débit : 10 000 emplois prévus d'ici 2020

De 2014 à 2015, le marché du très haut débit a connu une progression de +44%. Et s'il reste marginal face à celui de la fibre optique classique, la demande de raccordements au très haut débit, qu'elle émane des particuliers ou des professionnels, est extrêmement forte. Pour accompagner cette transformation technologique, le gouvernement a mis en place en 2013 le plan France Très Haut Débit (THD). L'objectif de ce plan est la couverture complète du territoire à l'horizon 2022, via les Réseaux d'Initiative Publique (RIP) pour les zones rurales, et les opérateurs télécoms pour les zones urbaines. Vingt milliards d'Euros vont ainsi être progressivement débloqués : un investissement réparti entre l'Etat, les collectivités territoriales et les opérateurs privés.

Des emplois par milliers et des reconversions de salariés à prévoir

Selon Etienne Dugas, président de la Fédération des Industriels des Réseaux d'Initiative Publique (FIRIP), ce déploiement va ainsi générer 10 000 créations d'emploi d'ici 2020, et 20 000 reconversions de salariés. Il représente également un doublement des effectifs de la filière dans les deux prochaines années, passant de 6 000 à 12 000 salariés, et une moyenne de 3 000 postes créés par an jusqu'en 2020. Enfin, le développement de la fibre optique très haut débit devrait impliquer la formation de 30 000 personnes à l'horizon 2020 selon l'Observatoire 2016 des RIP. Une manne de l'emploi qui concernera principalement les entreprises du BTP, les bureaux d'études mais aussi les opérateurs privés.

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Par la suite, le déploiement du réseau très haut débit devrait accélérer la croissance économique des territoires connectés, favoriser la création d'entreprises et donc d'emplois, mais aussi accroître l'activité des acteurs de la filière.