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Marché de l'emploi

Bonne nouvelle ! En 2018, 7 recruteurs sur 10 veulent embaucher

Par Rozenn Perrichot | Publié le 17/01/2018

Optimisme des recruteurs, vague d’embauches, hausse des salaires, mobilité des candidats… Décryptage de ce que l’année 2018 réserve aux salariés.

Le cabinet Hays, leader mondial du recrutement spécialisé, lance la 8ème édition de son étude de rémunération nationale, en partenariat avec RegionsJob. Une étude complète et détaillée qui analyse les tendances de l’emploi en France pour 2018. Ce sont au total 24 secteurs d’activité qui sont décryptés par des experts afin de connaître les besoins des recruteurs, les attentes des candidats, les compétences recherchées, les métiers vogue, et bien entendu, l’évolution des salaires. Premier article de la série : ce qui attend les chercheurs d’emploi et les salariés dans les mois à venir.

7 recruteurs sur 10 veulent embaucher cette année

Tout comme en 2017, où 92% des entreprises répondantes déclarent avoir recruté de nouveaux collaborateurs, les perspectives pour 2018 sont prometteuses. 71% des recruteurs envisagent d’embaucher cette année (contre 69% en 2017 et 58% en 2016). Dans les deux tiers des cas, les recrutements prévus concernent moins de 10% de l’effectif total de l’entreprise. Mais 7 % des répondants sont très optimistes et souhaitent embaucher plus de 20 % de nouveaux collaborateurs.

CDD et intérim : un bon tremplin vers le CDI selon les entreprises

Les contrats courts sont monnaie courante dans les entreprises. En 2017, plus de 60 % des recruteurs ont eu recours à l’intérim et 80 % au CDD. Pour cette année, plus de 80 % des RH sondés pensent avoir recours à l’Intérim. Des contrats qui leur permettent, dans le cas de l’intérim, de « déléguer les aspects administratifs de l’embauche », de s’entourer de candidats « opérationnels rapidement », et dans le cas du CDD, de favoriser « le sentiment d’appartenance à l’entreprise », ou encore de maîtriser « le coût du recrutement ».

De manière générale, 80 % des entreprises estiment que le Travail Temporaire est un bon tremplin vers le CDI (contre 72% côté candidats), et 3 employeurs sur 4 ont proposé un contrat à au moins une personne ayant effectué une mission dans leur entreprise cette année.

1 salarié sur 2 veut quitter son employeur en 2018

Dans l’enquête RegionsJob sur les bonnes résolutions, les salariés français avaient déjà fait part de leur besoin de changement. On y révélait notamment que, pour plus de 80 % d’entre eux, 2018 était synonyme de remise en question professionnelle, et notamment de nouvel employeur. Une tendance que vient confirmer l’étude Hays.

Après une légère baisse de la mobilité professionnelle observée ces deux dernières années (33% des salariés ont changé de poste en 2017, contre 48% en 2016), le goût du renouveau séduit les Français. Cette année, plus de la moitié des actifs envisagent de quitter leur boîte et trouver un nouvel emploi.

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A la recherche d’un salaire plus élevé

Qu’est-ce qui pousse les salariés à se remettre sur le marché en 2018 plus qu’en 2017 ou 2016 ? La reprise économique, bien sûr, mais aussi et surtout la recherche d’une rémunération plus attractive, première motivation chez les professionnels sur le départ (61 %). Elle détrône, pour la première fois depuis quelques années, l’intérêt du poste (55 %) et les perspectives d’évolution (47 %).

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Le bien-être est enfin là, mais les augmentations restent limitées

Si deux tiers des entreprises ont fait du bien-être des salariés leur cheval de bataille et le cœur de leur réflexion, avec un véritable focus sur le management et la formation, les dirigeants estiment que la rémunération reste le premier levier de motivation pour améliorer la performance de leurs salariés (61 %), devant le cadre de travail (60 %) et un changement organisationnel (50 %).

L’année dernière, 85 % des employeurs déclarent avoir augmenté leurs collaborateurs (contre 80 % en 2016). Un chiffre important, mais pour des hausses limitées. Dans la moitié des cas, l’augmentation se situe entre 0 et 2%. Et tous les salariés ne sont pas forcément concernés. Seul un tiers des entreprises ont augmenté l’ensemble de leurs équipes (34 %).

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