Votre bureau est-il plus qu'un lieu de travail ? La réponse dépend de votre pays

Français, Allemands, Britanniques, Italiens, Espagnols, Hollandais, Belges… Avons-nous le même rapport à ce lieu de travail emblématique qu’est le bureau ? Visiblement, pas du tout !

Les Hollandais adorent leur bureau mais pas les Britanniques !

Le bureau, un lieu agréable ou à fuir à tout prix ? Si vous posez la question dans votre entourage, vous constaterez à quel point les réponses varient d’une personne à l’autre. Et le Covid semble n’y avoir rien changé : la moitié des Français interrogés par l’IFOP (51%) estiment qu’il s’agit d’un lieu de vie et de rencontre quand l’autre moitié (49%) n’y voit qu’un lieu de travail où passer le moins de temps possible… 

Un résultat à l’image de la plupart des pays européens, dont le cœur balance entre amour et indifférence face à leur lieu de travail. Deux exceptions notables : le Royaume-Uni et les Pays-Bas. Les Hollandais apprécient leurs bureaux puisqu’une majorité d’entre eux les considèrent comme des lieux de vie agréables (61%). A l’inverse, 70% des Britanniques considèrent le bureau comme un lieu uniquement dédié au travail, où il ne fait pas bon s’attarder en dehors des heures de travail. 

Le pub, temple de la convivialité et de l’afterwork, est-il responsable de cette indifférence à l’égard du lieu de travail ? Ce désamour tend en tout cas à s’accentuer avec l’âge. Si 57% des Britanniques de moins 30 ans apprécient se rendre au bureau, la courbe de satisfaction dévisse complètement au fur et à mesure des années : seuls 30% des 30-40 ans y voient un intérêt, 26% seulement des plus de 50 ans… Mais que peut-il bien se passer de si terrible dans les bureaux outre-Manche ?

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Le bon vieux bureau a encore de beaux jours devant lui !

La satisfaction au bureau des travailleurs français suit une courbe inverse : de 66% de satisfaits chez les moins de 30 ans, elle chute à 46% de satisfaction chez les 30-49 ans, avant de remonter à 56% chez les 50 ans et plus. Et si la différence de perception du bon vieux bureau n’était qu’une question générationnelle ? 

Dans tous les pays d’Europe, les moins de 30 ans s’épanouissent davantage que leurs ainés – à l’exception des Pays-Bas et de l’Espagne, qui semblent avoir trouvé la recette secrète pour que tous les âges s’y plaisent. 

Les jeunes générations considéreraient donc, à une écrasante majorité, que le bureau est un lieu convivial ? Voilà de quoi tordre le cou à l’idée que le full remote serait voué à s’imposer comme le futur de l’emploi… Le bureau a encore de beaux jours devant lui !

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Lieu de travail, de loisirs, flex-office… A quoi ressemblera le bureau de demain ?

A la question « quels sont pour vous les critères indispensables du bureau de demain ? », les Européens ont également des visions et des envies différentes. Deux points communs semblent cependant émerger : 

• Plus de services, que ce soit à côté du lieu de travail ou à l’intérieur (conciergerie, salle de sport, etc.). Un critère jugé prioritaire par les Français et les Allemands (50%) et deuxième critère le plus important en Italie et en Belgique (47%). 
• Deuxième point commun : le flex-office et les offres de mobilité douce ne sont pas des priorités pour une majorité de salariés. 

Pour le reste, chaque pays voit midi à sa porte en ce qui concerne les pistes d’amélioration prioritaires. Et les Français ont une vision très conviviale des bureaux du futur !

• Au Royaume-Uni, les espaces individuels de tranquillité et de concentration sont privilégiés aux lieux collectifs. Logique, sachant que les Britanniques considèrent le bureau avant tout comme un lieu de travail. Une meilleure connexion à internet ou aux serveurs est aussi réclamée. 
• En France, les salariés semblent avoir d’autres priorités : ils sont ceux qui souhaitent le plus ardemment que leurs bureaux soient des espaces dédiés au travail autant qu’aux loisirs (50% pour les services, 46% pour les espaces de bureau permettant la tenue d’évènements conviviaux). 
• En Espagne, les espaces de travail collectifs sont préférés aux espaces individuels, si possible avec une meilleure connexion.
• Aux Pays-Bas, les espaces collectifs sont autant plébiscités que les espaces individuels. En revanche, les salariés réclament moins de services et d’espaces dédiés aux événements festifs mais beaucoup plus de flex-office.
• En Italie, une meilleure connexion informatique arrive en tête des préoccupations. 
• En Belgique, les salariés sont ceux qui souhaitent le plus d’offres de mobilité douce mais aussi une meilleure accessibilité en transports en commun.
• En Allemagne, la connexion ne semble pas un problème mais plus de services, plus d’espaces de convivialité et une meilleure accessibilité en transports apparaissent comme des enjeux importants.

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