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Entreprises qui recrutent

Banque et assurance : les métiers qui recrutent et les diplômes privilégiés par les recruteurs

Par Rozenn Perrichot • Publié le

Premier employeur privé en France, la banque reste synonyme d’opportunités professionnelles. Mais les enjeux ne sont plus les mêmes, et les carrières non plus. Alain Nicolas, responsable du réseau DIFCAM Banque et Assurances Nord de France et directeur du CFA de Paris, dresse un panorama complet du secteur bancaire et revient sur l’intérêt de l’alternance, pour les étudiants comme pour les recruteurs.

Depuis plus d’une décennie maintenant, c’est une spectaculaire métamorphose que vit le secteur bancaire. La démocratisation d’internet a entraîné de nouveaux comportements et de nouvelles habitudes de consommation chez les clients, se traduisant par une révolution considérable des métiers de la banque et de l’assurance.

« Non, la banque n’est pas un secteur qui va mal. Bien au contraire »

Après des années de crise, la banque a renoué avec les créations de postes, mais elle fait face à une pénurie de candidats. Si le secteur n’attire pas, c’est en partie à cause de l’image qu’il renvoie. « Nous pâtissons d’affaires et de scandales largement médiatisés, qui ont véhiculé une mauvaise image de la profession. Il nous faut regagner la confiance des Français, et surtout des jeunes générations », analyse Alain Nicolas.

Des jeunes qui, lorsqu’ils entendent parler de fermetures d’agences, s’imaginent une filière sur le déclin. « Non, la banque n’est pas un secteur qui va mal. Bien au contraire ! », affirme le responsable du réseau DIFCAM Nord de France. Les fermetures sont la preuve que le secteur s’adapte et se réorganise face à des comportements et des besoins clients qui ont changé. Les chiffres parlent d’eux-mêmes :

  • 24 % des clients de banques françaises n’utilisent plus les services de leur agence bancaire, contre 14% en 2014
  • 67 % des clients consultent leur compte sur internet une fois par jour
  • 13 % utilisent Internet, et Internet seulement, dans le cadre de leur relation bancaire, contre 9 % en 2014
  • 70 % des clients estiment en savoir plus que leur conseiller
  • Le taux de fréquentation des agences n’est plus que de 40 % :

Les clients veulent dorénavant le meilleur des deux mondes, physique et digital, avec des contacts en agence moins fréquents, mais sur-mesure, à la carte, et surtout simplifiés. Il est donc impératif de les (re)conquérir en le rejoignant là où ils se trouvent : derrière leur écran d’ordinateur, de tablette ou de smartphone dans un premier temps, puis en face à face dans un second temps.

En parallèle, la banque doit également se réinventer pour faire face à la toute-puissance des GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon), qui arrivent sur le marché de la captation des flux clients. Un défi de taille pour les jeunes diplômés qui auront en charge de révolutionner le secteur et inventer la banque de demain.

Banque de détail : 80 % des recrutements concernent les métiers de la vente et du conseil

Dans la banque de détail, 8 recrutements sur 10 concernent la partie front office, c’est-à-dire les métiers du réseau commercial et de la relation client : conseiller bancaire, chargé de clientèle particuliers, chargé de clientèle professionnels, conseiller en gestion de patrimoine, chargé d’affaires, jusqu’au directeur d’agence ou de secteur… Si ces métiers ne sont pas nouveaux à proprement parler, leur approche a changé. Etre conseiller en agence aujourd’hui signifie pouvoir fournir des services à haute valeur ajoutée, les anciennes activités ayant été entièrement ou semi-automatisées par des solutions technologiques. Par ailleurs, quel que soit le poste occupé, « il faut savoir se montrer réactif, flexible, autonome et pro-actif. De manière générale, la capacité d’analyse est devenue essentielle, de même que les qualités relationnelles qui permettent aux salariés d’apporter un service personnalisé de haute qualité ».

Professionnels de la data : les recruteurs se les arrachent

En parallèle, 2 embauches sur 10 se font sur des fonctions support (ou back office), et en particulier sur des métiers de développeurs et de professionnels de la data : data scientist, chief data officer, data protection officer, data miner, data manager… Les données clients, véritable « or noir de ce 21ème siècle », constituent le nouvel enjeu des banques. A condition d’avoir les bons profils et les bonnes compétences pour les traiter et les analyser. Selon le gouvernement, le marché français du big data atteindra 9 milliards d’euros d’ici à 2020 et créera 137 000 emplois.

Banque d’investissement : la compliance est devenue un incontournable

Suite à la crise financière de 2008, un certain nombre de normes ont été mises en place par les établissements financiers pour assurer une plus grande transparence et une réduction des risques, avec pour finalité une meilleure protection de la clientèle. Si le boum des métiers liés au contrôle interne, ou plus globalement la Compliance, n’est pas nouveau, la tendance semble toutefois s’accélérer : responsable de la conformité, chargé de la conformité, déontologue…

Les profils juridiques avec une expérience terrain sont particulièrement appréciés, notamment s’ils sont en capacité de gérer un projet et/ou s’ils disposent de connaissances informatiques et d’une réelle affinité pour le digital. Toutefois, le critère le plus important pour les recruteurs reste celui des connaissances bancaires, afin d’être opérationnel rapidement.

Les recruteurs recherchent des candidats qualifiés, avec de l’expérience

L’impact de la digitalisation ne s’arrête pas aux métiers et aux compétences. « Nous notons aujourd’hui une réelle évolution des prérequis académiques demandés par les banques » confie Alain Nicolas. Si la Licence était la principale clef d’entrée sur le marché du travail (70 % environ) il y a encore quelques années, cette tendance commence à s’inverser au profit du niveau Master. « Auparavant, à l’issue d’un Bac+2 ou d’une Licence, un collaborateur remplissait la fonction que remplit le client aujourd’hui. En d’autres termes, le client aura déjà fait le travail de recherche d’information avant de se déplacer en agence. Il attend alors de son conseiller une expertise pointue et personnalisée, que les candidats issus de Master sont plus à même de délivrer selon les recruteurs ».

Face à ces exigences, le DIFCAM s’est rapidement positionné sur le digital, en donnant une nette connotation numérique à l’ensemble de ses formations. Fort de cette plus-value, l’organisme gestionnaire des 8 Centres de Formation par Apprentissage (CFA) dédiés aux métiers de la Banque et de l’Assurance en France, accueille chaque année entre 1 800 et 2 000 alternants pour des diplômes allant du niveau BAC+2 à BAC+5, en lien avec les 35 établissements universitaires partenaires dans l’Hexagone.

formations-DIFCAM

L’alternance : 80 % des alternants sont recrutés en CDI à l’issue du diplôme

De nombreux acteurs du secteur travaillent en partenariat avec le DIFCAM, accueillant les alternants et leurs offrant chaque année des possibilités de pérennisation de poste : Société Générale, Crédit Agricole, BNP, LCL, MAIF, MMA, Banque Populaire, Crédit Mutuel, CIC, MATMUT, Caisse d’Epargne, Groupama, Orange Bank…

« Ces banques nous font confiance depuis plus de 25 ans, et leur objectif est bien d’accueillir des étudiants dont la formation au sein du réseau national DIFCAM saura apporter l’ensemble des compétences techniques nécessaires, pour les former et contribuer à leur intégration dans l’entrepriseà l’issue du diplôme ». Un objectif largement atteint puisque 90 % des alternants de niveaux Master intègre le marché du travail en CDI au sortir du DIFCAM. Un taux qui atteint également 70 % à l’issue d’une Licence banque.

Pour Alain Nicolas, « l’alternance, c’est l’opportunité de mesurer ses capacités d’adaptation, faire face aux imprévus qui ponctuent le quotidien d’une entreprise, faire l’apprentissage de la culture d’entreprise, découvrir l’esprit d’équipe, faire l’expérience de la compétition… Un ensemble d’éléments que seul un parcours en alternance pour apporter, et qui viennent mâturer les apports théoriques dispensés à l’université : le compromis parfait pour les recruteurs ! ».

Retrouvez toutes les informations sur le réseau des CFA DIFCAM Banque et Assurances, et ses formations sur le site officiel

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