Alternance : comment préparer et réussir votre entretien d’embauche ?

Que ce soit pour un contrat de professionnalisation ou un contrat d’apprentissage, les règles concernant l’entretien sont les mêmes que pour un recrutement classique. Vous devez valoriser vos compétences et votre personnalité, en les mettant en perspective à travers vos expériences professionnelles mais aussi personnelles. Le recruteur attend de vous que vous lui montriez ce que vous pouvez apporter à l’entreprise, et non ce que l’entreprise peut vous apporter.

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Faites vos recherches sur l’entreprise

Avant toute chose, vous devez absolument vous renseigner sur l’entreprise. Le but n’est pas de connaître toute son histoire, mais de récolter les principales informations : les produits ou les services principaux et secondaires, son rayonnement, ses concurrents, sa culture d’entreprise, sa philosophie, son ADN, son actualité ou encore ses valeurs.

Vous pouvez briguer ces renseignements sur le site web de l’entreprise, sur les réseaux sociaux ou dans la presse spécialisée.

Pensez chiffres clés

Au cours de votre expédition informationnelle, constituez-vous un vivier de chiffres et de dates clé, tels que la date de création, le nombre de salariés ou le chiffre d’affaires, afin de pouvoir répondre à toute question concernant l’entreprise,et rebondir sur les propos du recruteur, tout en démontrant votre intérêt.

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L’art de la présentation

À quelques mots près, la première question que va vous poser le recruteur va sonner comme ça : “pouvez-vous me parler de vous ?”

Vous devez réussir à présenter le étapes qui vous ont mené à postuler dans cette entreprise, en parlant de votre parcours, de vos principales expériences, de vos compétences et de votre projet professionnel, le tout en moins de cinq minutes.

Pour préparer cette présentation, relisez attentivement la fiche de poste, afin d’avoir une idée limpide du profil recherché et des compétences plébiscitées. Le but est, en quelques phrases, de montrer que vous êtes taillé sur mesure pour le poste et que vous répondez aux critères de l’annonce.

Concentrez-vous sur le langage corporel...

Votre communication non verbale conditionne l’entretien. Elle englobe votre comportement, votre gestuelle, vos expressions faciales mais aussi la manière dont vous parlez. Tous ces éléments, plus ou moins conscients vont parler à votre place et influencer le recruteur dans sa prise de décision. Vous devez donc y accorder une attention très particulière.

La poignée de main, par exemple, est très importante. Ce geste anodin en dit déjà beaucoup sur vous et sur votre comportement. Veillez à être dynamique lors de ce premier échange !

Durant l’entretien, soyez attentif à ce que votre corps dit de vous. Tenez-vous droit, évitez de croiser les bras, oubliez vos bijoux pour ne pas jouer inconsciemment avec et gardez un contact visuel avec votre interlocuteur.

... Et sur votre langage

Quand vous parlez, pensez à rester calme, pour ne pas terminer essoufflé dès la première tirade. Si vous commencez à stresser, respirez profondément. Le recruteur sait pertinemment que vous n’êtes pas à l’aise avec l’exercice de l’entretien et ne vous pénalisera pas si vous perdez temporairement vos moyens. À condition que ça ne dure pas !

Autre point décisif, le sourire. Pensez à afficher votre plus large sourire dès que l’occasion s’y prête. Montrez que vous êtes quelqu’un d’énergique, d’enthousiaste, avec qui on a envie de travailler.

N’oubliez rien le jour J

Préparez vos affaires la veille pour être certain de ne rien oublier le jour J. Pensez à prendre une ou plusieurs photocopies de votre CV, un carnet et un crayon pour prendre des notes. Selon le poste auquel vous postulez, songez à apporter d’autres documents, tels que votre book si vous êtes dans un métier créatif, des articles si vous êtes rédacteur, ou tout autre support présentant vos différentes réalisations, afin que le recruteur ait sous les yeux un exemple concret de ce que vous êtes capable de réaliser.

Idéalement, repérez les lieux en amont et prenez de la marge quand vous partez de chez vous, afin d’arriver avec 15 ou 20 minutes d’avance sur place.

La question du dress-code

À moins que votre alternance ne concerne le secteur de la banque, de la finance ou de l’assurance, ne vous sentez pas obligé d’arriver vêtu d’un tailleur ou d’un costume le jour de l’entretien. Privilégiez des vêtements dans lesquels vous êtes à l’aise, en gardant un soupçon d’élégance. Et si vous en trouvez, référez-vous à des photos de collaborateurs afin de voir comment ils s’habillent.

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Mettez en valeurs votre savoir-faire et votre savoir-être

En théorie vous n’avez que peu d’expérience professionnelle sur lesquelles vous reposer pour valoriser votre profil. N’excluez donc pas vos projets personnels, vos stages ou même vos jobs d’été et missions d’intérim, s’ils sont en lien avec le secteur dans lequel vous postulez ou s’ils vous ont permis de développer des compétences utiles à l’exercice du poste que vous convoitez.

D’un point de vue général, valorisez vos expériences et compétences sous le prisme de ce qu’elles peuvent apporter à l’entreprise. Gardez à l’esprit que vous ne devez pas dire ce que vous gagnez à être embauché, mais ce que l’entreprise gagne à vous embaucher.

Essayez également d’aborder votre savoir-être ou soft skills, c’est-à-dire votre personnalité, en évoquant par exemple votre capacité à travailler en équipe, votre adaptabilité ou encore votre sens du relationnel.

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Le rythme de l’alternance

Le rythme en alternance diffère considérablement d’une école à une autre. Le schéma le plus courant alterne deux semaines d’entreprise pour une semaine de cours, mais certaines écoles proposent trois jours d’entreprise pour deux jours d’écoles, et plus rarement, une semaine d’entreprise pour une semaine d’école.

Pour les recruteurs qui ne sont pas familier avec l’alternance, un tel rythme peut paraître difficile à tenir. Vous devrez donc les convaincre en mettant en avant votre sens de l’organisation, mais aussi votre volonté !

Anticipez certaines questions…

Le recruteur n’est pas là pour vous piéger mais pour savoir si vous êtes animé par la passion ou motivé par la pression de trouver un contrat d’alternance pour la rentrée. À ce titre, les questions vont majoritairement tourner autours de votre motivation et des projets que vous avez réalisé.

Puisque la clé du succès d’un entretien réside dans la préparation qu’on lui accorde, voici une liste de questions à anticiper, susceptibles d’êtres posées :

• Comment vous décrivez-vous ? (vos soft skills, votre personnalité)
• Quel est votre projet professionnel ? (Si vous ne l’avez pas évoqué dans votre “présentation”)
• Pourquoi avoir choisi l’alternance ?
• Quelles sont les missions qui vous attirent dans ce poste ?
• Qu’est ce qui vous attire dans ?
• Quelles sont vos passions ?
• Qu’avez-vous compris du poste / de vos futures missions ?
• Pouvez-vous me parler de ce trou dans votre parcours ?

Et posez les vôtres

À la fin de l’entretien, le recruteur devrait vous demander s’il vous reste des questions à poser ou des points que vous souhaitez éclaircir. C’est l’occasion d’en savoir davantage sur les missions que vous serez amené à faire, de poser des questions concernant l’entreprise, vos futurs collaborateurs ou encore le type de management. En étant curieux, vous montrez que vous vous projetez déjà dans le poste !

Surtout, dédramatisez

Les recrutements concernant des postes d’alternant n’ont pas pour objectif de vous piéger, comme évoqué précédemment. Le recruteur sait pertinemment que vous êtes en formation et donc là pour apprendre, il cherche simplement à savoir si vos aspirations et votre personnalité correspondent au poste et à la culture d’entreprise.

En d’autres mots, l’entretien a plus de chance de prendre l’allure d’une conversation que d’un interrogatoire. Si vous êtes préparé, que vous avez un solide projet professionnel, que vous connaissez vos atouts et que votre profil est cohérent avec le poste, vous n’avez aucune raison de vous en faire pour cette étape.

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(GettyImages/RowanJordan)