Vétérinaire

Professionnel par excellence de la santé animale, le vétérinaire (Code ROME A1504) s’emploie à de multiples missions, selon le lieu où il exerce. En effet, si le vétérinaire urbain est spécialisé dans les soins aux animaux domestiques, comme les chiens, les chats ou encore les oiseaux, le vétérinaire exerçant en milieu rural est quant à lui davantage tourné vers les animaux d’élevage, dit de production/de rente. Un vétérinaire peut aussi exercer sa profession dans l’industrie agroalimentaire, dans la recherche (industrie pharmaceutique) ou dans l’administration publique (inspecteur de la santé publique vétérinaire).

Le métier de vétérinaire évolue sans cesse. L'essor de la population urbaine et son engouement pour les animaux domestiques a entraîné l’adaptation du corps des vétérinaires pour répondre à cette nouvelle demande même si les besoins en milieu rural restent importants. Actuellement, les vétérinaires doivent suivre l’apparition de nouvelles espèces domestiques (NAC : Nouveaux Animaux de Compagnie), comme les reptiles, les insectes ou encore les poissons exotiques.

• Diplôme d’Etat de docteur vétérinaire (DEV) obligatoire.
• Spécialisation : CEAV, certificat d’études approfondies (Gestion de la santé et de la qualité en production porcine/avicole/laitière, Ethologie clinique et appliquée des animaux domestiques, Hygiène et technologie alimentaire, Médecine interne des animaux de compagnie, etc.).
• Spécialisation : DESV, diplôme d’études spécialisées vétérinaires (Anatomie pathologique vétérinaire, Dermatologie, Elevage et pathologie des équidés, Gestion de la santé des bovins, Médecine interne des animaux de compagnie, etc.).

Il existe plusieurs cursus en France qui permettent l’obtention du diplôme d’État de docteur vétérinaire (bac+7), condition sine qua none à l’exercice du métier de vétérinaire.
Après un baccalauréat avec des enseignements de spécialisation scientifiques, le futur vétérinaire peut tenter le concours post-bac offrant une quarantaine de places chaque année dans chacune des 4 Ecoles nationales vétérinaires.

Sinon, pour intégrer la 2e année du cursus vétérinaire, les postulants peuvent se diriger au préalable vers :

• Deux années de classe préparatoire BCPST (Biologie, Chimie, Physique, Sciences de la Terre). Il passe alors le concours A d'accès aux écoles vétérinaires (310 places en 2022).
• Une prépa TB (Technologie et Biologie) pour les profils issus d'un bac techno STL ou STAV (concours A TB).
• Une licence scientifique pour tenter le concours B.
• Après un bac + 2 en Sciences de la vie suivi éventuellement d’une prépa ATS bio (concours C).

Bon à savoir : les titulaires d'un diplôme d’État de docteur en médecine, pharmacie ou chirurgie dentaire ou encore d'un master en biologie peuvent tenter le concours D.
A l’issue de cette première étape, le futur vétérinaire intègre l’une des quatre écoles nationales après réussite à l'un de ces concours d’entrée.

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La diversité de lieux d'exercice du vétérinaire inclut une diversité de savoir-faire ! Et le vétérinaire doit maîtriser tous les aspects techniques et théoriques de sa profession :

• Recueillir les informations sur l’animal reçu en consultation : troubles, comportement, antécédents, traitements en cours auprès de son accompagnant ou dans le dossier médical.
• Répondre aux sollicitations des propriétaires d'animaux, d'éleveurs, de soigneurs et déterminer les modalités d’intervention (soin sur place, transfert, etc.
• Procéder à l’examen clinique de l’animal et déterminer les besoins thérapeutiques.
• Informer le responsable de l’animal sur la prise en charge thérapeutique (traitement, risques, coût, durée ou l’orienter vers un centre hospitalier vétérinaire.
• Réaliser les soins sur l’animal ou procéder à des examens complémentaires (radiographie, prélèvements biologiques).
• Réaliser l’intervention chirurgicale de l’animal et effectuer la surveillance post-opératoire.
• Conseiller sur l’alimentation, les soins, la médication de l’animal ou procéder à la vente de médicaments, d’apports nutritionnels.
• Réaliser une déclaration réglementaire.
• Réaliser le suivi des règlements clients.
• Assurer la mise à bas pour les vétérinaires en milieu agricole, etc.

• Ce métier est parfait pour les profils scientifiques qui sont passionnés par les animaux.
• Veiller à la santé et au bien-être animal est motif de satisfaction.
• L'exercice en milieu rural convient à ceux et celles qui souhaitent vivre à la campagne et travailler sur différents lieux d'élevage.
• Assister à la naissance en bonne santé d'un animal est toujours un moment magique pour les vétérinaires.

• Les études longues et exigeantes peuvent avoir raison d'étudiants pourtant motivés.
• Parfois des urgences ou une opération qui dure plus longtemps que prévu viennent interférer dans votre planning et prolonger jusque tard votre journée de travail.
• Les astreintes en clinique vétérinaire comme en milieu rural peuvent devenir pesantes avec le temps.

• Savoir gagner la confiance d'un animal (et de son maître) demande de la patience, de la douceur et de l'empathie.
• Un sens aigu de l'observation du comportement animal et des symptômes est essentiel pour poser rapidement un diagnostic.
• Une bonne dextérité est attendue pour soigner avec précision un animal qu'il s'agisse d'un chiot ou d'une vache laitière.

Le quotidien d'un vétérinaire en ville est bien loin de celui d'une écurie de chevaux de compétition ou de celui d'un vétérinaire en milieu rural. Chaque type d'exercice est passionnant ! En ville, le vétérinaire reçoit dans son cabinet, assisté par une assistante vétérinaire et parfois d'autres vétérinaires. A la campagne, le vétérinaire fait la tournée des fermes pour vérifier l'état de santé des animaux et procéder à des soins, des vaccinations, etc. dans les différentes coopératives agricoles où il intervient.

Le vétérinaire travaille généralement à son compte dans son propre cabinet. Les employeurs potentiels sont principalement issus de l’industrie pharmaceutique et agroalimentaire.