Ramoneur

Le ramoneur (code ROME F1603) est un technicien spécialiste des conduits de cheminée. Équipé d’appareils de mesure et de contrôle, il établit des diagnostics. Celui-ci réalise des nettoyages complets des installations dans le respect de la protection des biens et des personnes et de la réglementation en vigueur des lieux.
Il contrôle le bon fonctionnement afin d’éviter tout risque d’incendie ou d’intoxication au monoxyde de carbone. Sensible à l’environnement, il lutte en permanence contre la pollution atmosphérique.
De plus, le ramonage ne s’effectue pas seulement sur les cheminées. En effet, le ramoneur intervient aussi sur les poêles à bois et les installations au fuel, mazout et gaz. Il peut également concevoir lui-même les installations en faisant de la maçonnerie et en posant des carreaux de faïence.
Il est à noter que ce métier est de moins en moins répandu aujourd’hui. Pourtant, il reste tout de même indispensable.
Le ramoneur est aussi appelé chauffagiste ou fumiste.

Comme nous l’avons évoqué, plusieurs diplômes et formations permettent de devenir ramoneur. Nous pouvons citer, par exemple le CAP maçonnerie, le BEP maintenance ou encore le certificat techniques des métiers ou CTM ramoneur délivré par la Chambre de Métiers et de l’Artisanat et complété par le brevet technique des métiers (BTM).

Tout individu souhaitant exercer le métier de ramoneur doit être titulaire d’un CAP ou d’un BEP dans le domaine de la maçonnerie, de la plâtrerie ou de la maintenance. Le certificat techniques des métiers (CTM) de ramoneur délivré par la Chambre des Métiers et de l’Artisanat peut être suivi par un Brevet Technique des Métiers (BTM) par apprentissage ou contrat de professionnalisation.
Enfin, le titre du Ramoneur Fumiste du Comité scientifique et technique des industries climatiques (COSTIC) est une formation très courte de niveau CAP ou BEP qui permet de s’installer à son compte.

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• Effectuer une prospection auprès de potentiels clients.
• Prévenir et conseiller les clients sur les éventuels risques.
• Diagnostiquer les tâches à effectuer et l’état des installations grâce à des appareils de mesure et outils spécifiques.
• Protéger l’ensemble du mobilier et des espaces autour des installations à nettoyer.
• Nettoyer les conduits et cheminées et vérifier leur bon fonctionnement.
• S’assurer de la conformité des installations par rapport aux réglementations et législations en vigueur.
• Installer lui-même certains équipements, si celui-ci a suivi les formations adaptées.

• C’est un secteur qui recrute et qui a de l’avenir, car la hausse des prix de certains combustibles engendre une recrudescence des systèmes de chauffage au bois. De plus, ce métier étant plutôt méconnu aujourd’hui, l’offre d’emploi est bien plus importante que la demande.
• Le ramoneur est plutôt autonome et travaille bien souvent seul.
• Le ramoneur exerçant en tant qu’auto-entrepreneur peut gagner un salaire plutôt attractif.

• Le ramoneur est sans cesse exposé à la poussière. Il doit, de ce fait, impérativement se protéger avec un casque et des gants, une combinaison et des chaussures de sécurité.
• C’est un métier qui nécessite une bonne condition physique car il travaille en hauteur avec des risques de chutes et effectue des mouvements plutôt répétitifs qui fatiguent le dos et les épaules.
• Il est possible de faire appel à un ramoneur toute l’année, mais son activité reste plus dense au début de l’automne, au moment où le froid s’installe. En outre, son activité fluctue en fonction de la saison.

Le ramoneur doit être organisé et rigoureux. En effet, celui-ci doit sans cesse effectuer des contrôles pour assurer la protection de ses clients, de leurs biens et de lui-même.
Celui-ci doit posséder de bonnes connaissances techniques en chauffage, en maçonnerie, en construction, mais aussi en électricité pour les chaudières. Il est impératif qu’il se forme tout au long de sa carrière, car ces normes évoluent avec le temps. De plus, le ramoneur doit être au courant des différentes normes et législations et doit les respecter.
Une excellente condition physique ainsi qu’une bonne résistance au froid sont également indispensables pour exercer la fonction de ramoneur. En effet, ce dernier travaille beaucoup en hauteur et en extérieur.
Enfin, le ramoneur se doit d’être soigneux pour ne pas salir les habitations avec les poussières et suies ou du moins d’éviter au maximum les salissures. Il doit aussi avoir un bon sens de l’initiative afin de contenter ses clients et d’élargir son réseau.

Un ramoneur perçoit un salaire net compris entre 1 200 euros en début de carrière et jusqu'à 4 000 euros environ en fin de carrière. Cette rémunération fluctue en fonction de son niveau d'expérience, de l'entreprise dans laquelle il exerce, mais également en fonction de son statut (salarié ou indépendant).

Le métier de ramoneur est régi par la Convention collective nationale des ouvriers d'entreprises du bâtiment, mais aucune grille salariale n'est explicitement définie.

Le salaire minimal d'un ramoneur débute au SMIC (soit 1 554 euros bruts mensuels) mais chaque entreprise convient de la rémunération du salarié en fonction de son expérience, de son niveau de compétences et des responsabilités qui lui sont attribuées.

En France, le salaire moyen d'un ramoneur est compris entre 30 000 euros et 40 000 euros bruts par an (soit l'équivalent d'un taux horaire compris entre 16 euros et 22 euros bruts approximativement).

Le ramoneur peut par ailleurs se mettre à son compte. Doté d’un statut d'indépendant, il peut accroître son salaire médian qui peut atteindre jusqu'à 5 500 euros bruts par mois (soit un taux horaire égal à 36 euros bruts).

Par ailleurs, chaque entreprise peut mettre à disposition de ses salariés des parts variables qui prennent la forme de titres-restaurants, de primes de panier repas, d'un prêt de véhicule de fonction avec carte carburant (ou participation au transport suivant la localité), d'un prêt de téléphone portable, de primes annuelles, de commissions sur ventes additionnelles, d'intéressement aux résultats de l'entreprise ou encore d'une mutuelle d'entreprise avantageuse.

Les conditions de travail du ramoneur peuvent parfois être éprouvantes. Notamment, en hiver, lorsque celui-ci intervient sur une cheminée en extérieur et subit les basses températures.
De plus, certaines manipulations sont très physiques et peuvent, sur le long terme, user le dos et les épaules du ramoneur.

Le ramoneur peut travailler comme salarié dans une entreprise de ramonage dans un premier temps après l’obtention de son diplôme, puis s’installer comme artisan à son compte après quelques années d’expérience dans le métier.
De plus, celui-ci peut suivre des formations complémentaires tout au long de sa carrière afin de se spécialiser dans certaines installations ou, au contraire, d’élargir son champ d’activité.

Le ramoneur travaille principalement dans une entreprise artisanale spécialisée en entretien d’installations de type conduit de fumée, chaudière, cheminée, four sinon il peut exercer à son compte comme artisan.
Il intervient aussi bien chez les particuliers que dans les entreprises et il peut intervenir sur plusieurs types installations : au gaz, au fuel et au mazout et non pas uniquement sur les cheminées à bois.