Négociateur Télécom

Le métier de négociateur télécoms (code ROME M1804) est un métier dans lequel la conduite de projet, la négociation, la technique autour de la création de sites de relais de téléphonie mobile sont au centre des activités.

En outre, les phases de création d’un site de relais de téléphonie mobile passent par plusieurs étapes, dont l’identification de l’emplacement du relais de téléphonie mobile, qui se fait par une expression de besoin notifiée par l’ingénierie radio de l’opérateur. Le négociateur télécoms doit donc déterminer une zone dans laquelle prospecter pour trouver soit un point haut existant (immeuble, château d’eau, silo, pylône existant, etc.), soit pour trouver un terrain afin d’y installer un point haut (en général création d’un pylône) pour y mettre le relais.

La validation technique et administrative du projet avec différentes visites sur site dans le but de définir la faisabilité du projet est aussi une étape très importante dans laquelle doit intervenir le négociateur télécoms.

Enfin, la prise de contact avec le propriétaire du bien immobilier pour la signature d’un bail ou d’une convention est indispensable à l’obtention des autorisations liées à la construction du relais de radiocommunication.

Plusieurs diplômes permettant l'accès au métier de négociateur télécoms. En outre, le candidat peut valider un BTS négociation et digitalisation de la relation client (NRDC), un BTS management commercial opérationnel (MUC) ou encore un BUT techniques de commercialisation.

Cependant, comme nous l’avons précisé, ce métier demande également une expérience professionnelle en supplément de la validation d’un diplôme adapté.

Pour finir, si le candidat le souhaite, il est tout à fait possible de poursuivre ses études et d’obtenir un diplôme de niveau bac +5 comme un master professionnel spécialisé dans les télécommunications.

Après un bac professionnel systèmes numériques, le candidat au poste de négociateur télécoms peut s’orienter vers une filière commerciale de niveau bac +2, voire bac +3.

En effet, cette fonction est accessible à partir d’un diplôme de niveau bac +2 complété par une expérience professionnelle de quelques mois dans le secteur des télécoms.

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• Prospecter et rechercher des sites de relais téléphoniques.
• Vérifier la faisabilité de l’installation concernant les règles d’urbanisme.
• Prendre contact avec les propriétaires, les syndicats de copropriétés ou les collectivités territoriales.
• Négocier les accords ou les conventions afin d’obtenir les autorisations d’implantation.
• Collecter les informations relatives à la phase de négociation comme les études de faisabilité, les visites techniques, etc.
• Participer à la signature des conventions et aux comités de suivi.
• Mettre à jour les bases de données concernant les nouvelles installations en fonction de l’avancée des travaux.

• Le négociateur télécoms bénéficie d’une grande autonomie dans son travail (gestion propre de son emploi du temps par exemple).
• C’est un métier permettant de toucher à diverses compétences comme la technique, le domaine juridique, la conduite de projet ou encore le domaine commercial.
• Le négociateur télécoms est amené à travailler en équipe aux côtés de nombreux collaborateurs.

• Les contraintes liées aux problématiques de santé auprès de la population, notamment les phénomènes liés aux ondes et à la problématique d’intégration en termes d’image des relais de téléphonie mobile peuvent enrayer la mise en place de certaines antennes.
• Le métier de négociateur télécoms nécessite d’effectuer une partie administrative lourde.
• Le salaire du négociateur télécoms est peu attractif, notamment en début de carrière.

Le négociateur télécoms doit posséder certaines compétences et qualités pour mener à bien ses tâches quotidiennes.

Ainsi, celui-ci doit avoir un bon esprit d’analyse et de synthèse dans le but d’identifier rapidement la faisabilité d’une installation.
Le négociateur télécoms doit par ailleurs posséder une grande aisance relationnelle et une capacité à argumenter afin de négocier les termes auprès des gestionnaires et des bailleurs immobiliers.

De plus, le négociateur télécoms étant autonome dans son travail, cela ne l'empêche pas pour autant de développer un bon esprit d’équipe et une excellente capacité d’adaptation.

Une forte pugnacité et une grande ténacité sont également indispensables au négociateur télécoms lors des phases de négociations.

Concernant les compétences techniques, le négociateur télécoms doit parfaitement maîtriser les logiciels de bases de données clients et les outils bureautiques.

La pratique de l’anglais est également un prérequis, car des documents techniques peuvent être rédigés en anglais.

Enfin, une excellente expression orale et écrite est indispensable dans le cadre de ses fonctions. En effet, le négociateur télécoms doit être en mesure de s’exprimer parfaitement lors des conventions et des négociations.

Le métier de négociateur télécoms permet de gagner un salaire moyen compris entre 2 000 et 2 500 euros bruts par mois. Cela correspond à un salaire brut annuel compris entre 24 000 et 30 000 euros. Chaque mois, le salarié percevra ainsi entre 1 560 et 1 950 euros nets.

En commençant une carrière de négociateur télécoms, il sera possible d’espérer gagner un salaire compris entre 1 600 et 1 800 euros bruts par mois. Ce qui représente un salaire pouvant atteindre 1 400 euros nets par mois, pour un taux horaire brut de plus de 11,80 euros. Chaque année, l’employé percevra ainsi plus de 21 000 euros bruts.

Il est important de souligner que certains contrats de travail prévoient le versement d’un salaire fixe, assorti d'une variable. Les primes perçues par le salarié dépendront généralement de ses performances et de sa capacité à remplir ses objectifs.
Un négociateur télécoms senior, quant à lui, pourra gagner plus de 30 000 euros bruts par an. Cela correspond à un salaire brut mensuel de plus de 2 500 euros, pour plus de 1 950 euros nets mensuels. Avec un taux horaire de plus de 16 euros bruts, le salarié recevra près de 23 000 euros nets par an.

Le salaire du négociateur télécoms peut être versé sur 12, 13 ou 14 mois en fonction de ce que prévoit son contrat de travail. L’employeur peut également choisir de verser une prime d’intéressement ou une prime de participation. Ce type de variable peut considérablement valoriser le salaire perçu par les collaborateurs chaque année.

C’est un métier assez complet qui permet de lier activités de bureau et travail de terrain. En effet, le négociateur télécoms travaille depuis son ordinateur, mais il est également amené à rencontrer ses collaborateurs lors des négociations. De ce fait, le négociateur télécoms ne connaît pas la routine.

Ainsi, le négociateur télécoms doit se déplacer fréquemment, ce qui peut être un frein à sa vie personnelle.

De plus, celui-ci doit être très disponible, car il peut effectuer des heures supplémentaires et être soumis à des astreintes les week-ends par exemple.

Après plusieurs années d’exercice en tant que négociateur télécoms, ce dernier peut évoluer vers des postes de management en ingénierie d’affaires, en conseil en formation ou encore vers un poste de conseil et maîtrise d’ouvrage en systèmes d’information.

Le négociateur télécoms exerce principalement ses fonctions au sein de sociétés de services, d’opérateurs de télécommunication ou encore d’entreprises utilisatrices des installations de télécommunication.