Electronicien

Un technicien électronicien (code ROME I105) est chargé de la mise au point, de la fabrication et de la maintenance de tous les appareils qui sont composés d’éléments électroniques. Par exemple, les fours micro-ondes, ou encore les téléphones portables, les alarmes, les airbags ou les télécommandes sont des références qu’un technicien électronicien a l’habitude de concevoir ou de réparer. Il réalise des schémas sur les composants électroniques, tout comme des tests pour s’assurer du bon fonctionnement des produits. Certains circuits imprimés vont être intégrés à l'intérieur des équipements, puis testés pour leur bon fonctionnement. Il peut également assurer une assistance à distance avec les fabricants ou avec les enseignes qui rachètent les produits. Un technicien électronicien se doit donc de posséder de nombreuses compétences en matière de conception et de maintenance. Il travaille en équipe avec un ingénieur, en se servant de logiciels de simulation ou directement en branchant l'outillage sur des appareils de mesure. Intervenant dans des structures de dépannage ou dans de grandes entreprises, comme dans l'aéronautique, l'automobile, les télécommunications, les transports, il est vraiment le maître du circuit imprimé, quel que soit sa fonction ou sa taille. Il travaille avec des logiciels spécifiques dont il peut rédiger les documentations techniques.
Il peut aussi être appelé technicien en électronique, puis être nommé en fonction des spécialités de son métier : électronicien de bureau d'études, électronicien essais, électronicien méthodes, électronicien de maintenance, domoticien ou commercial en électronique. Son évolution la plus prometteuse est celle vers le métier d'ingénieur électronicien.

La possession d'un BTS est demandée, surtout pour travailler dans les industries de pointe. En maintenance, une expérience professionnelle marquante peut être suffisante. Pour occuper un poste d'ingénieur électronicien, un master électronique ou ingénierie des systèmes complexes, ou un diplôme d'ingénieur en électronique en grande école sont conseillés.

Le métier de technicien électronicien est accessible après un bac ou un bac pro. Cependant, une certaine expérience est demandée dans ce secteur. Il est possible de compléter cette formation afin d'obtenir un niveau bac+2 à bac +3 en suivant un BTS électrotechnique, un BTS systèmes numériques option électronique et communications ou encore en domotique. Il existe aussi une voie en BUT (niveau bac +3), filière génie électrique et informatique industrielle ou filière mesures physiques, sans oublier la licence professionnelle électronique ou encore la licence maintenance aéronautique-avionique (pour travailler dans l'aviation). Certaines certifications ou habilitations peuvent également être demandées.

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L'électronicien peut :

• Participer à la création de nouveaux produits
• Tester des maquettes de circuits imprimés
• Programmer des micro-processeurs
• Faire des essais
• Tester de nouveaux procédés pour miniaturiser ou utiliser des processus de production plus rentables
• Réparer des matériels contenant de l'électronique
• Vendre des composants électroniques et argumenter sur leurs qualités

• L'électronicien fait partie des métiers techniques très recherchés, car les passionnés sont nombreux, et les meilleurs trouvent des postes de conception de matériels.
• Il est capable de détecter des problèmes techniques et est force de proposition pour les résoudre, puis d'en assurer la réparation, de manière plus efficace qu'un ingénieur.
• L'électronicien est autonome et ses initiatives sont appréciées par ses employeurs, qui demandent surtout que le circuit imprimé fonctionne.

• L'électronicien travaille souvent sur des pièces de toute petite taille, ce qui lui demande des positions parfois inconfortables.
• informatique qu'il faut maîtriser, avec en plus des évolutions technologiques rapides.

Un bon technicien électronicien doit maîtriser avec une grande aisance toutes les techniques qui sont liées à l’électronique et aux circuits imprimés. Il maîtrise le câblage et la soudure. Il se doit également d’avoir un esprit très curieux pour se tenir toujours au courant des dernières nouveautés en matière de technologies et d’électronique. Il doit être capable de lire des schémas, même très difficiles, et il doit savoir les interpréter au plus juste. Il doit également avoir une capacité d’analyses accrue tout comme la capacité de diagnostic. Il doit être très minutieux et extrêmement précis dans tous ses gestes et dans son travail quotidien. La maîtrise d'un anglais technique lui permet non seulement de se tenir au courant des dernières innovations, mais lui permet aussi de postuler des emplois dans des domaines où l'anglais est usuel.

Le salaire moyen d’un électronicien en France est d’environ 25 000 euros bruts par an. Cela permettra à ce professionnel de percevoir un salaire brut mensuel d’environ 2 100 euros, pour un salaire net mensuel de plus de 1 600 euros. Le taux horaire brut sera de plus de 13 euros.
En débutant dans la profession d'électronicien, le salaire proposé à l’embauche est souvent compris entre 21 000 et 23 000 euros bruts par an. Le salaire mensuel net perçu sera compris entre 1 300 et 1 500 euros. Après plusieurs années d’expérience, les électroniciens seniors sont en moyenne payés entre 30 000 et 36 000 euros bruts par an. Ils reçoivent alors un salaire net mensuel compris entre 1 950 et 2 350 euros. Le métier d’électronicien permet de débuter sa carrière avec un taux horaire souvent supérieur à celui du SMIC. Une fois le plafond de rémunération atteint, il faudra progresser dans la hiérarchie de l’entreprise pour prétendre à un salaire plus élevé. Certaines formations spécifiques peuvent également permettre de percevoir une rémunération supérieure au maximum constaté sur le marché.
Parmi les facteurs externes qui peuvent faire varier la rémunération, les entreprises de grande taille seraient plus rémunératrices que les petites structures. Il sera possible d’y prétendre à certaines primes annuelles fixes ou variables. Il pourra s’agir d’un 13e mois, d’une prime de participation ou d’une prime d’intéressement. Le métier d’électronicien ne répond pas à une grille salariale proposée par l’État. Les entreprises sont donc libres de fixer la rémunération de leurs collaborateurs.

Du laboratoire d'essais aux ateliers, de la boutique d'électronique au service de SAV, l'environnement de travail de l'électronicien est plus que varié. Ses outils comme le fer à soudure et la mallette comportant son ordinateur portable et certains autres supports pour la mesure sont les rares constantes. Même la taille des circuits imprimés peut varier de quelques centimètres à plusieurs mètres. Hiérarchiquement, il se retrouve plutôt sous l'autorité de cadres ayant des formations plus complexes que lui, surtout s'il est obligé de se cantonner à l'usage des appareils de mesure et de contrôle.

Un technicien électronicien a de nombreuses possibilités d’évolution dans sa carrière. Il peut par exemple devenir ascensoriste, ingénieur électrotechnicien ou encore roboticien, mais aussi technicien d’essais, technicien informatique industrielle et même technicien installation en domotique. Dans les grandes entreprises, il peut devenir chef d'atelier, d'encadrement de techniciens ou encore responsable de conception de sous-ensembles électroniques.

De nombreux secteurs font appel aux électroniciens, que ce soit dans la conception des machines ou dans leur maintenance. Dès qu'un industriel a besoin d'électronique dans ses laboratoires, dans ses ateliers ou dans ses bancs de tests, il a aussi besoin d'un électronicien. De l'aéronautique à l'électroménager, ce touche-à-tout a su se rendre indispensable.