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Peut-on parler politique au bureau ?

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Les élections Départementales et Régionales en 2015 ne seront certainement pas les plus passionnantes pour les citoyens français. Mais cela ne devrait pas les priver de parler politique, un sujet récurrent en entreprise.

Si 57% des salariés avouent parler politique en entreprise, la majorité refuse d’influer sur le vote de leurs collègues, d’afficher un poster ou un badge (81%) ou encore d’animer une réunion politique (85%), selon un sondage OpinionWay paru en 2011. Bref, la politique c’est un peu la langue de bois, même en entreprise. On y parle de tout mais il ne faut blesser personne et surtout ne pas prendre le risque d’être mal vu par la direction pour ses opinions politiques. En effet, toujours selon ce même sondage, 31% des salariés jugent la politique comme un terrain glissant pouvant bloquer à terme leur augmentation ou encore conduire à leur licenciement.

Que risque-t-on vraiment à parler politique au bureau ?

Même si les salariés pensent qu’afficher leur conviction politique pourrait être une menace pour leur carrière, de nombreux textes protègent les citoyens – même au bureau – de leur liberté d’expression.

Un salarié peut cependant être licencié pour son militantisme s’il crée un trouble caractérisé ou perturbe alors le fonctionnement de l’entreprise, comme le fait d’empêcher d’autres salariés de travailler. De la même façon, des injures ou des menaces peuvent être considérées comme allant au-delà de la simple liberté d’expression et conduire au licenciement des salariés.

Une dernière règle précise qu'au sein d'entreprises «de tendance» ou «affinitaire», comme les partis politiques, les journaux d’opinion, les syndicats et autres associations engagées, il faut respecter certaines règles. Le «salarié de l’Olympique de Marseille peut-il militer, en dehors son temps de travail, pour l’interdiction du football (…), le salarié de la mosquée de Paris peut-il écrire, à titre privé, des articles non-orthodoxes sur l’Islam ?», interroge Philippe Waquet dans son ouvrage L’entreprise et les libertés du salarié pour expliquer ce statut d’entreprise «de tendance». Une façon aussi pour ce dernier de montrer que ce concept est flou et peut parfois s’apparenter à la «culture maison» de l’entreprise qui, elle aussi, impose un certain conformisme.

Dans ces conditions, il est compréhensible que les salariés gardent les sujets de fond pour la sphère personnelle. Et puis à quoi bon vouloir à tout prix débattre ? Pour 60% des employés, les discussions politiques ne changent rien à leur propre conviction.

> Interview - « La culture d’entreprise, c’est de la comm’ ! »

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