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Faut-il accepter une contre-offre de son manager ?

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Bien souvent, reprise rime avec fuite des talents. Alors que les prémices d'une sortie de crise se font ressentir, les managers ont trouvé la parade pour enrayer le phénomène avec la contre-offre. Le principe : faire une nouvelle proposition à leurs salariés démissionnaires, et ainsi retenir les talents. Mais est-ce vraiment une bonne idée ? Et les salariés doivent-ils l'accepter ? Voici le point de vue de Robert Half...

Faut-il accepter une contre-offre de son manager ?

Le Groupe Robert Half, leader mondial du recrutement temporaire et permanent spécialisé, a mené une enquête auprès de 3000 Responsables des Ressources Humaines dans le monde sur "la contre-offre", une pratique RH peu connue mais pourtant utilisé pour éviter "la fuite des talents". Car lorsqu'un salarié démissionne, c'est rarement le bon moment pour son entreprise selon Robert Half. Incontestablement, la fuite des talents est l'une des conséquences directe de la crise. Dès les prémices d'une reprise, les salariés sont à nouveau en veille et sont tentés de partir. Lorsqu'ils dénichent le nouvel emploi convoité, il est tentant pour le manager du salarié démissionnaire d'essayer de le retenir en lui faisant une contre-offre.

La contre-offre, une solution à court-terme

Mais cette démarche est rarement effectuée pour de bonnes raisons selon Robert Half. Elle permet certes à l'entreprise de gagner du temps, mais finalement, un salarié qui décide de rester se retrouvera sans doute dans le même contexte et/ou environnement qui l'a amené à vouloir changer d'emploi comme l'explique Fabrice Coudray, Directeur chez Robert Half International France : "Notre expérience de recruteur nous permet d'affirmer que la contre-offre n'est en rien une solution sur le long terme. Neuf fois sur dix, les collaborateurs qui acceptent une contre-offre, alors qu'ils avaient fait la démarche de trouver un nouvel emploi, se remettent en recherche active dans l'année suivante".

Faut-il y succomber ?

Pourtant, 64% des salariés français interrogés accepteraient une contre-offre de la part de leur employeur actuel, ainsi que de nombreux salariés de l'étranger. Il est bien sûr fort agréable d'être "retenu" par son employeur... Mais il est nécessaire de se poser les bonnes questions rappelle Fabrice Coudray : "Il faut garder en mémoire les motifs qui vous ont conduit à rechercher un nouvel emploi et conserver sang froid et objectivité !". Car même une contre-offre incluant une augmentation de salaire ou une promotion n'effacera pas un contenu de poste qui ne convient plus au salarié ou des rapports tendus avec ses collègues ou supérieurs... Il convient donc de peser, en toute objectivité, le pour et le contre, que l'on soit salarié ou employeur.

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