Assurance-chômage : comment la percevoir ?

Qui a droit à l’allocation chômage ?

Concrètement, ont droit à l'allocation chômage, les chômeurs ayant involontairement perdu leur emploi après avoir travaillé pendant plusieurs mois : licenciement, rupture conventionnelle homologuée, fin de contrat à durée déterminée (CDD), rupture anticipée d'un contrat de travail à durée déterminée, rupture de contrat de travail résultant d'une cause économique, voire cas de démission légitime. Autrement dit, les jeunes diplômés arrivant sur le marché de l'emploi, les travailleurs indépendants et les retraités n'ont pas doit au chômage.

Par ailleurs, il faut être inscrit comme demandeur d’emploi auprès de Pôle emploi, ou suivre une formation. Pour cela il faut être apte à l’emploi et résider sur le territoire français. Autre condition sine qua non à l’indemnisation : être à la recherche effective et permanente d’un emploi. Depuis le 1^er janvier 2012, aucune dispense de recherche d’emploi n'est plus accordée.

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Montant et durée de l’indemnisation

Il faut avoir travaillé au moins 610 heures ou 122 jours au cours des 28 derniers mois pour les moins de 50 ans, et au cours de 36 mois pour les seniors. Ce nombre d’heures vous permet de justifier d’une cotisation suffisante à l’assurance chômage. C’est la durée de cotisation (4 mois minimum) qui détermine la durée d’indemnisation. Celle-ci peut aller jusqu’à 2 ans maximum, et 3 ans pour les seniors de plus de 50 ans.

Le montant perçu varie selon les derniers salaires du demandeur d’emploi. L'allocation minimale est de 28,67 euros par jour et ne peut excéder les 75% du salaire de référence. La partie fixe de l'ARE est de 11,76 euros par jour indemnisé. Elle s'ajoute à la partie proportionnelle de l'allocation qui équivaut à 40,40% de l'ancien salaire. L'allocation minimale ARE formation est de 20,54 euros par jour.

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Qui sont les chômeurs indemnisés jusqu’ici ?

Sur les 2,845 millions de chômeurs actuels, tous ne perçoivent pas l’assurance-chômage. Selon l’Unedic, seuls 2,5 millions de chômeurs ont été indemnisés en 2014, alors que le taux de demandeurs d’emploi était semblable à celui d’aujourd’hui. Parmi ceux qui n’ont rien perçu, certains n’ont pas cotisé ou ne remplissent pas toutes les conditions pour prétendre à une indemnité. D’autres n’étaient pas inscrits à Pôle emploi ou étaient arrivés en fin de droit.