Voilà pourquoi vous devez parler salaire en entretien d’embauche

Rares sont les candidats qui aiment parler argent. C’est pourtant un facteur déterminant pour accepter ou refuser un poste. Mais rassurez-vous : les DRH sont prêts à vous écouter. En effet, pour recruter et retenir les meilleurs profils – c’est plus particulièrement vrai en cette période de reprise économique - les entreprises adaptent leur politique salariale. Ainsi, 92% des recruteurs estiment que le candidat peut aborder la question de la rémunération lors d’un entretien, selon une étude menée par le cabinet Robert Half. Idéalement lors du second rendez-vous, jugent près de 40% d’entre eux. "Comparativement à l’année dernière, 51% des DRH se disent davantage prêts à négocier les salaires des meilleurs profils", précise Rober Half. Certains (27,5%) préfèrent aborder la question de la paie au moment de la candidature ou lors du premier entretien quand un quart d’entre eux estiment que le salaire doit arriver à la toute fin du processus.

Quel salaire demander ? 

Reste la question de la négociation. "Tout d’abord, il convient de connaître sa valeur réelle sur le marché à l’instant donné, d’annoncer un montant conforme à ses attentes et son marché et de s’y tenir. Donner une fourchette est prendre le risque de se voir proposer la fourchette basse", précise Olivier Gélis, Directeur général de Robert Half. De nombreux sites permet d’évaluer et de comparer votre salaire, en fonction de votre secteur d’activité ainsi que de votre zone géographique.

Dans tous les cas, si la négociation n’aboutit pas selon vos vœux, "il est possible pour certaines fonctions d’évoquer la part variable (intéressements aux résultats et primes...), et les autres avantages (téléphone et ordinateur portables, voiture de fonction…), analyse Olivier Gélis. Cela permet aussi de démontrer sa capacité à négocier pour en  faire une qualité professionnelle".