Marché de l'emploi

Trois conseils aux jeunes diplômés 2009

Par • Publié le 24 juin 2009 à 12:20 • Modifié le 17 novembre 2015

Robert Half, spécialiste du recrutement permanent spécialisé et temporaire, fait le point sur les tendances. Le cabinet prodigue quelques conseils aux jeunes diplômés de 2009 qui s'apprêtent à rentrer sur le marché du travail et qui pourraient se voir dévalorisés en termes de salaire.

Le premier conseil d'Olivier Gélis, Directeur général de Robert Half International France est clair : reporter, quand cela est possible, son entrée sur le marché du travail en CDI pour ne pas être "sacrifiés" sur la question du salaire. Le marché actuel implique pour les jeunes diplômés de s'adapter, Robert Half leur propose donc trois conseils pour traverser au mieux la crise économique.

> 1. Choisir d'autres options

Dans la mesure du possible, il est recommandé de poursuivre ses études ou d'en profiter pour effectuer un stage de longue durée à l'étranger afin de retarder l'entrée sur le marché du travail. Ces deux solutions constituent de bons moyens d'enrichir son expérience, d'augmenter sa valeur sur le marché du travail en se préservant d'un contexte difficile.

> 2. Négocier sa rémunération

Sur ce point, il s'agit d'être vigilant. Les jeunes diplômés qui arrivent actuellement sur le marché du travail ne doivent pas prendre comme référence les salaires de leurs prédécesseurs de 2008. Le contexte étant totalement différent, il est préférable de considérer en premier l'intérêt du poste proposé, et demander une revalorisation de salaire six mois après l'embauche, après avoir "fait ses preuves".

> 3. Privilégier les missions en intérim

Pour ne pas être "bloqué" sur un bas salaire pendant un an ou 18 mois, on peut opter pour des missions en intérim plutôt que pour un poste fixe. L'avantage : revoir son salaire à la hausse à chaque nouvelle signature de contrat et de ce fait, s'adapter à l'évolution favorable attendue du marché. Accepter des missions en intérim, c'est aussi accumuler différentes expériences, avoir des opportunités de CDI dans le futur, nouer de nombreux contacts professionnels, développer de nouveaux savoir-faire, découvrir différents secteurs, acquérir de nouvelles compétences...

Autant de choix qui s'avèrent payants à terme puisque selon Olivier Gélis : "L'intérim un véritable tremplin vers l'embauche en CDI. Quand une entreprise doit recruter, elle commence par concentrer ses recherches sur les collaborateurs en intérim."

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