Silicomp-AQL recrute dans l'Ouest

(b)Quelles sont les principales activités de Silicomp-AQL dans l'ouest ?(/b)

Dans la région, il y a trois axes majeurs : les technologies de l'information orientées autour du monde Java, J2EE et sécurité ; l'activité conseil, management de projets ; et une activité plus proche de l'informatique industrielle, informatique embarquée avec des clients multimédias, TV Num... Par exemple, nous sommes partenaire de TPS pour faire évoluer le logiciel de leurs décodeurs.

(b)Le domaine de la sécurité et de la fiabilité est au coeur du métier de Silicomp-AQL ?(/b)

Oui, l'aspect sécurité est un axe important d'activité et de développement. Historiquement, nous avons tout un marché avec la défense et le milieu bancaire autour de la sécurité. Dans l'ouest, nous sommes l'acteur majeur dans ce domaine avec une soixantaine de personnes qui travaillent autour de la sécurité.

(b)Au niveau national le groupe prévoit 300 recrutements, combien d'embauches sont prévues dans l'ouest cette année ?(/b)

L'ouest est la région qui recrute le plus. Notre objectif est une centaine d'ingénieurs pour 2006, sachant que l'an dernier nous avons embauché 80 personnes environ.

(b)Sur les postes d'ingénieurs dans les SSII, il est bon d'avoir une double compétence technique/management. Est-ce le cas chez vous ?(/b)

Oui, c'est le cas parce que nous avons de nouveaux référencements comme SFR-SI et Thomson (en plus de nos référencements historiques comme celui avec France Télécom) qui font principalement appel à des profils d'assistance à maîtrise d'oeuvre, maîtrise d'ouvrage, chefs de projets...... des ingénieurs qui maîtrisent autant la technique que le management. Nous recrutons donc beaucoup de profils avec 2 à 7 ans d'expérience. Nous offrons également des opportunités intéressantes à des profils de développement avec 2 à 5 ans d'expérience. Mais nous formons aussi des jeunes. L'an dernier nous avons recruté 33% de débutants. Le fait d'avoir des projets au forfait nous permet de former les jeunes diplômés pour ensuite les proposer aux clients. Cette année nous allons prendre encore un tiers de débutants. En général, nous embauchons 80 à 90% de nos stagiaires.

(b)Le relationnel client est plus en plus important dans le métier des ingénieurs ?(/b)

Oui c'est vrai que dans nos recrutements, nous jugeons autant l'aspect technique, que l'aspect personnalité, relationnel, dialogue avec le client. Ça se ressent dès l'entretien d'embauche. Je le dis souvent aux jeunes ingénieurs. La préparation aux entretiens, l'aspect relationnel, c'est très important.

(b)La proximité avec les clients passe aussi par un maillage et une implantation plus forte en région ?(/b)

Oui, cette année Silicomp-AQL - la plus grosse filiale du groupe - a découpé la France en quatre régions. Les décisions sur le recrutement sont décentralisées. On a redonné un peu d'autonomie aux régions parce que les marchés sont spécifiques. Dans l'ouest, nous sommes très orientés télécoms, multimédia, monétique...

(b)L'an dernier vous avez mené des actions de recrutement originales avec des invitations aux Vieilles Charrues pour les candidats. Allez-vous renouveler ces campagnes ?(/b)

En terme de notoriété, c'est très bon. Nous ne voulons pas faire la même chose cette année pour varier un peu. Nous sommes en train de nous concerter peut-être pour organiser des journées portes ouvertes. Nous intervenons déjà dans les écoles d'ingénieurs pour présenter nos activités aux différentes promotions.

(b)Avez-vous l'impression que les jeunes qui arrivent sur le marché du travail sont bien préparés ?(/b)

Dans les écoles aujourd'hui, les étudiants ne savent pas forcément qui recrute. On leur parle souvent des grands groupes, mais ces entreprises prennent très peu de débutants. Il y a quelques conférences, mais il n'y en pas suffisamment qui préparent au monde du travail : sur l'entretien, le fonctionnement des sociétés de services, qui recrute aujourd'hui... Je crois qu'il y a un petit manque à ce niveau-là. Même si il y a du progrès depuis quelques années, il y a encore un peu de travail à faire dans les écoles.