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Marché de l'emploi

Non, les robots ne voleront pas nos emplois. Enfin pas tous…

Par Flavien Chantrel | Publié le 19/08/2015 - Mis à jour le 27/08/2015

Comment la technologie agit sur l’emploi ? Pour le savoir, la société Deloitte a étudié les liens qui unissent ces deux facteurs en Angleterre et au Pays de Galles depuis 1871.

A l’heure où tout le monde s’inquiète de savoir si son travail existera encore demain, une étude menée par le cabinet Deloitte se veut rassurante. Pour les économistes de la société cités par  The Guardian : depuis 1871, « la technologie a créé plus d’emplois qu’elle n’en a détruit selon 140 ans de données ». Et de préciser : «Plutôt que de détruire des emplois, la technologie a été une “immense machine de création d'emplois” ».

Vrai-faux : Les robots vont-ils détruire nos emplois ?

Destruction-création d’emploi

Si les économistes sortent des évidences – « Les machines vont s’attaquer aux tâches plus répétitives et laborieuses » - ils montrent aussi comment la destruction des métiers « difficiles, dangereux et ennuyeux » ont entraîné la création de nombreux autres emplois. « Les découvertes de Deloitte telles une multiplication par quatre des employés travaillant dans des bars depuis les années 1950 et une forte poussée du nombre de coiffeurs lors de ce siècle suggèrent aux auteurs que la technologie a augmenté le pouvoir d'achat, ce qui amène à la création de nouvelles demandes et de nouveaux emplois ».

> Plus votre métier est créatif, moins les robots risquent de vous le piquer

Comment expliquer cela ? Par le fait que « la contraction de l’emploi dans l’agriculture et l’industrie par exemple est plus que compensée par une croissance rapide dans les secteurs des services, des soins, de la création ou encore des affaires », indiquent les économistes Ian Stewart, Debarpratim De et Alex Cole. Et de donner l’exemple des ouvriers agricoles qui représentaient en 1871 6,6% de la population active contre 0,2% aujourd’hui. Un secteur d’activité quasi disparu mais largement compensé aujourd’hui par les métiers du tertiaire : le nombre d’auxiliaires de soin et infirmiers a augmenté de 909% entre 1992 et 2014, passant de 29 743 à 300 201 unités.

Les effets positifs de la productivité

Pour les économistes Deloitte, les gains de productivité permis par la technologie ont entraîné des diminutions de prix dans l’automobile ou encore l’alimentation. De l’argent supplémentaire dépensé par les ménages dans de nouvelles demandes de consommation et donc de nouveaux emplois.

Reste que l’étude ne dit rien des prochains métiers qui seront touchés par la révolution des robots et encore moins du taux de chômage de masse qui ne de progresser depuis une quarantaine d’années.

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