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Procrastinateur, précrastinateur : même combat !

Par Guirec Gombert | Publié le 29/07/2015

La tendance à tout remettre au lendemain a son opposé : la tendance à tout faire tout de suite. Mais ça n’est pas mieux que l’inverse !

Après les 10 conseils pour arrêter de procrastiner, bientôt 10 conseils pour arrêter de trop s’agiter ? En effet, la procrastination a son pendant inverse, soit l’empressement d’accomplir une tâche plus vite que nécessaire même si cela coûte en efforts et inconvénients. Cette tendance à la précipitation serait aussi courante que la procrastination selon des travaux publiés dans la revue Psychological Science.

Comment cela se concrétise-t-il ? Durant leur recherche, les universitaires ont demandé aux participants de transporter l’un des deux seaux disposés dans un couloir. L’un était proche d’eux, l’autre à l’autre bout du couloir. Tous ont choisi le seau le plus proche, ce qui implique au final un trajet plus long avec les bras chargés. Un choix apparemment irrationnel mais qui s’explique par leur envie de rayer cette tâche « de leur ‘to-do-list mental’ le plus rapidement possible ». Dit encore autrement : « Cela se manifeste lorsque vous rangez votre bureau avant de commencer le ‘vrai travail’ », poursuit le chercheur. En soi, rien de méchant. Et pourtant, le précrastinateur comme le procrastinateur travaille mal mais se trouve lui-aussi les meilleures excuses du monde pour continuer à agir ainsi.

Ce collègue qui brasse du vent

Le précrastinateur s’agite donc et il en tire même satisfaction. En tout cas il ne se sent pas coupable puisqu’il agit. Il range son bureau, répond à des mails mais finalement il n’a rien réalisé de concret ou plutôt il n’a pas canalisé son énergie sur les choses réellement prioritaires. Comme l’explique un article du Monde, « en se saisissant d’une tâche plus tôt, nous croyons avoir accompli quelque chose. Or, en réalité, nous avons repoussé ce que nous avions prévu d’effectuer ».

Mais surtout, poursuit le journal du soir, « la précrastination nous aveugle sur notre procrastination ». Certes je n’ai pas encore terminé ce dossier urgent mais j’ai envoyé trois mails à la direction, réservé la date d’un déjeuner entre collègues, etc. Bref, ce collègue est « Dé-Bor-Dé !». On peut également s’interroger sur la capacité de concentration du précrastinateur. Ce dernier interrompt volontiers une tâche pour répondre à des mails en soi peu urgents mais qui entraîneront ensuite un suivi et donc une activité supplémentaire.

Comment éviter de tomber dans les travers de la précrastination ? Plutôt que de ranger votre bureau en arrivant le matin, décalez cette activité à la fin d’après-midi. En clair : ne pas repousser le travail à demain en exécutant un autre travail aujourd’hui…

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