Entreprises qui recrutent

Mobilité : les salariés de Novélia viennent travailler à bicyclette

Par • Publié le 23 juin 2014 à 17:07 • Modifié le 5 février 2015

Pour inciter les salariés à utiliser les transports doux, le gouvernement teste durant 6 mois "l'indemnité kilométrique vélo". A Rennes, Novélia, filiale du Crédit Mutuel Arkea, figure parmi les 19 entreprises françaises qui se sont portées volontaires. Selon la Directrice financière de la filiale, le vélo est aussi un bon moyen de renforcer l'esprit d'équipe.

Polluer moins, faire du sport et économiser de l'argent. Si le vélo présente toutes les vertus, il peine encore à s'imposer comme moyen de transport numéro 1 auprès des Français. Le gouvernement a peut-être trouvé la solution pour agrandir la communauté des vélotafeurs : l'indemnité kilométrique vélo. Actuellement testée dans 19 entreprises françaises, cette incitation se présente sous la forme d'une prime de 25 centimes du kilomètre pour les salariés venant travailler à vélo.

> Les vélotafeurs pédalent pour aller au travail

A Rennes, Novélia, filiale du Crédit mutuel Arkea, compte 10 salariés se prêtant au jeu. "D'ici à la fin de la phase de test, en novembre, nous souhaitons atteindre 20% des collaborateurs", explique Anne Le Clair, Directrice financière de Novélia. Parmi la communauté des vélotafeurs que compte Novélia, la distance moyenne parcourue est de 5 kilomètres aller-retour. Pour rentrer dans les clous du dispositif, les salariés s'engagent à prendre leur bicyclette au moins trois fois par semaine. L'entreprise a fixé le plafond d'indemnités kilométriques à 50 euros mensuel.

Le vélo, comme facteur de cohésion

Stéphane habite à moins de 2 kilomètres du siège de Novélia. "Je venais déjà auparavant au travail à vélo, l'indemnité n'a donc pas eu d'incidence sur mon choix, même si c'est un plus. En dehors des jours de pluie, j'aime me déplacer à vélo. Avec ses nombreuses pistes cyclables, Rennes s'y prête particulièrement bien". Un exemple qui pourrait faire d'autres adeptes en interne. "Des salariés sont visiblement intéressés pour tester le dispositif et parmi les vélotafeurs, certains ont déjà totalement abandonné leur voiture", poursuit Stéphane.

Le vélo peut aussi avoir du bon pour l'entreprise. "C'est un mode de transport sympa qui fait parler en interne, analyse Anne Le Clair. Nous constatons une forme d'émulation entre les utilisateurs, ce qui renforce la cohésion d'équipe". Décidément la petite reine a tout pour plaire.

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