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Marché de l'emploi

Les salaires ont augmenté de 2,6% en moyenne en 2014

Par Priscilla Gout • Publié le • Modifié le

Pour la 3ème édition de son étude des rémunérations individuelles, Deloitte a analysé les données de plus de 350 entreprises soit près de 750 000 fiches de paie. Un travail colossal qui a permis de dégager les grandes tendances de 2014 et les perspectives pour 2015 avec une augmentation de 2,8% pour les cadres supérieurs, de 2,6% pour les cadres et de 2,4% pour les non-cadres cette année.

"Les questions des salaires et du marché du travail retiennent toutes les attentions en France avec, au coeur des débats, les futures baisses des prélèvements, les rapports entre productivité et salaires ou encore la pérennité du CICE" rappelle Deloitte en introduction de sa dernière étude de rémunération. Ainsi, le cabinet d'audit et de conseil apporte un éclairage sur les évolutions salariales en 2014 et les composantes des rémunérations.

Dans les grandes lignes, le cabinet constate :

- 2,6% d'augmentation en moyenne en 2014 pour les cadres

- un rétrécissement de l'écart de salaire entre les hommes et les femmes

- une hausse de 2% des montants de part variable individuelle par rapport à 2013

- un bonus versé par 85% des entreprises en 2014

- une forte diminution de l'épargne salariale par rapport à 2013 (5 à 10%).

Une certaine stabilité malgré des prévisions pessimistes

"Nous notons en 2014 une stabilité des augmentations salariales alors que les entreprises affichaient l'an dernier une volonté de diminuer leurs budgets d'augmentation à 2%" analyse Philippe Burger, Associé responsable Capital Humain chez Deloitte. Ainsi, les augmentations en 2014 ont été en moyenne de 2,6% avec dans le détail : 2,4% pour les non cadres, 2,6% pour les cadres et 2,8% pour les cadres supérieurs, soit un niveau similaire à 2013 mais supérieur aux 2% envisagés par les entreprises en mars 2014.

Bonne nouvelle : en 2014, les montants de part variable individuelle sont en légère progression, de 2% par rapport à 2013. Selon les niveaux de responsabilités, le bonus représente de 6 à 20% du package de rémunération. Comme en 2013, 85% des entreprises ont versé des bonus cette année, et près de 6 cadres sur 10 en ont bénéficié.

Des écarts subsistent

L'étude note par ailleurs plusieurs types d'écarts de rémunération. Ainsi, l'éternelle différence Paris/Province perdure : entre 5% et 6% pour les cadres et les non cadres. De plus, les entreprises ayant leur siège social en Ile-de-France appliquent un différentiel de 6% entre ses salariés basés au siège et ceux en régions, alors que les sociétés dont le siège est en région n'appliquent pas cette différence avec les autres régions ou la capitale française.

Pour les cadres comme pour les non cadres, l'écart de rémunération entre les familles de métiers tend à se réduire, toutefois certains métiers conservent des dynamiques de rémunération spécifiques, souvent conséquence d'une rareté des profils. C'est le cas notamment des techniciens de maintenance et des profils spécialisés dans le data analytics ou le web digital.

Les écarts de salaire entre hommes et femmes ont quant à eux légèrement baissé, entre 0,5 et 1 point tant en salaire de base qu'en rémunération totale. En rémunération totale, à même niveau de responsabilité, les écarts sont désormais de l'ordre de - 2,6% pour les non cadres, -4,5% pour les cadres, et -7,1% pour les cadres supérieurs.

Forte baisse de l'épargne salariale

Point négatif des résultats : l'épargne salariale a fortement baissé en 2014. L'intéressement et la participation ont en effet subi les conséquences de la crise économique en baissant de 5 à 10%, Les résultats financiers des entreprises n'ont donc pas permis de verser les montants habituels et la forte hausse du forfait social sur les cinq dernières années (2% en 2009, 20% en 2013) peut aussi expliquer cette baisse.

Des prévisions 2015 en berne

"Conséquence du contexte actuel, les prévisions d'augmentation pour 2015 sont à nouveau extrêmement prudentes et restent à des niveaux bas, que l'on avait plus vus depuis le début des années 2000 avec l'éclatement de la bulle Internet et la mise en place des 35 heures" observe Gabriel Bardinet, Senior Manager en charge de l'Observatoire de la Rétribution chez Deloitte. Toutefois, les prévisions de début d'année étaient elles-aussi prudentes et sont finalement plus positives que prévu. Espérons donc que la donne change d'ici 2015...

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