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Marché de l'emploi

Le commerce et l'habillement : portrait-robot d'un secteur

Par Flavien Chantrel | Publié le 24/09/2010 - Mis à jour le 05/02/2015

Le secteur des métiers du commerce et de l'habillement emploie 3 millions de personnes en France et est représenté par 720.000 entreprises. Véritable "créateur de croissance et d'emplois", il est également caractérisé par une très forte féminisation de ses équipes et un faible turn-over. Pourtant, il souffre d'une image parfois écornée par certains clichés...

Les métiers du commerce et de l'habillement se portent bien d'après ces chiffres de la Fédération Nationale de l'Habillement : 3 millions d'emplois, 720.000 entreprises, 1155 milliards de chiffres d'affaires.... En 2007, 71.900 salariés sur 400.000 travaillaient dans le secteur du textile et de l'habillement indépendant. Et contrairement aux grandes chaînes, le turn-over y est faible puisque les salariés ont en moyenne 8 ans d'ancienneté, et leurs emplois ne sont pas délocalisables. L'habillement femme et mixte représentent les parts les plus importantes du commerce indépendant : 73% des salariés de la branche travaillent dans une entreprise spécialisée dans l'un de ces domaines. Toutefois, la profession souffre de nombreuses idées reçues et manque parfois d'attractivité...

De nombreuses idées reçues
Les horaires apparaissent comme l'une des principales contraintes du métier. Pourtant, les salariés travaillent bien souvent en 35h comme la plupart des actifs français. Les heures sont toutefois aménagées différemment et s'étalent jusqu'au samedi voire au dimanche dans certains cas. Côté salaire, la rumeur veut que la profession paie mal. Faux répond la Fédération Nationale de l'Habillement : "Si un vendeur débutant est le plus souvent payé au SMIC, les perspectives d'évolution sont nombreuses et rapides", et le salaire augmentera en conséquence. Et contrairement à ce que l'on pourrait croire, les grandes chaînes ne paient pas forcément mieux que les commerces indépendants. Enfin, le secteur offre des métiers aux tâches variées (accueil et conseil auprès des clients, encaissement, gestion des stocks, mise en place d'opérations spéciales...).
Et contrairement aux grandes chaînes, le turn-over y est faible puisque les salariés ont en moyenne 8 ans d'ancienneté, et leurs emplois ne sont pas délocalisables. Deux arguments de poids pour la profession.

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