Marché de l'emploi

L’IT, un secteur porteur pour l’emploi

Par Guirec Gombert | Publié le 24/05/2017 - Mis à jour le 22/01/2018

Tous secteurs confondus, les intentions d’embauche progressent de 8,2 % cette année, selon l’enquête annuelle de Pôle emploi sur les besoins en main d’œuvre (BMO). L’information et télécom se distingue avec une croissance attendue des recrutements de 9,7%.

Entre 2015 et 2017, le secteur de l’IT a affiché une progression des prévisions de recrutement de 20,8 %. Pour l’année en cours, les entreprises déclarent des besoins de recrutement de 9,7 %, avec 77 470 intentions d’embauche. Dans le détail, 25,4 % des établissement de l’IT ont déclaré un projet de recrutement, contre 22,4 % pour tous les secteurs, selon le BMO.

Preuve que le secteur recrute, courant mars 2017 le nombre de demandeurs d’emploi dans l’informatique et les télécoms a reculé de 47 000 chômeurs. Une tendance qui va dans le sens de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) qui notait en 2016 une hausse de 25 % des cadres dans le secteur informatique et télécoms en 2016. Le Syntec informatique s’attend de son côté à une hausse de 10 à 15 % des embauches dans le secteur en 2017. Ainsi, ce seraient plus de 53 000 cadres qui seraient embauchés dans l’informatique et la communication en 2017. Deux ans plus tôt, les perspectives d’emploi s’élevaient à seulement 37 280 emplois de cadres.

Quels métiers ont la cote ? 

Parmi les métiers qui recrutent le plus, les besoins en main d’œuvre concernent principalement les ingénieurs informaticiens (Ingénieurs, cadres études & R&D informatique, responsables informatiques). 33 446 projets de recrutements sont signalés pour ces métiers par les entreprises, soit une hausse de 5,8 % par rapport à 2016.

A l’inverse, les besoins en techniciens de production et d’exploitation ne s’élèvent qu’à 2 % et ils chutent de 12 % pour les ingénieurs et cadres d’administration, maintenance informatique.

Quant aux difficultés de recrutement, elles semblent encore assez élevées pour ce secteur. Par exemple, les entreprises déclarent 51,4 % de difficultés de recrutement sur des postes d’ingénieurs informaticiens, contre une moyenne de 37,5 % tous secteurs confondus. Une situation qui s’explique par la difficulté à faire coïncider l’offre et la demande.

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