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Marché de l'emploi

Emploi et salaires dans la banque-assurance : quelles tendances en 2016 ?

Par Priscilla Gout | Publié le 08/01/2016 - Mis à jour le 08/04/2016

Métiers les plus recherchés, compétences attendues par les recruteurs, recrutements, rémunérations… Robert Half fait le point  sur les grandes tendances de 2016 dans plusieurs secteurs, parmi lesquelles la banque-assurance.

Le marché de la banque-assurance semble se stabiliser à la hausse en 2016 selon l’Etude de rémunérations 2016 de Robert Half. 61% des DAF se disent plutôt confiants dans la croissance de leur entreprise au cours des prochains mois. Les services financiers renouent avec la croissance. L’objectif ? Développer de nouveaux produits, continuer à développer des services à la clientèle de haute qualité et à respecter la réglementation.

Les métiers les plus recherchés

  • Actuaire Tarification IARD
  • Analyste des Risques de Marchés
  • Responsable de la conformité (compliance officer)

Les compétences recherchées

  • Connaissances des réformes réglementaires pour la banque et l’assurance (Bâle III et Solvabilité II)
  • Capacités commerciales et business
  • Compétences de transversalité en gestion de projets
  • Solides connaissances techniques
  • Maîtrise de l’anglais
  • Esprit d’équipe et engagement

Dans la banque de détail, le digital et la banque en ligne ont révolutionné le secteur. Mais les recrutements se font sur des remplacements plutôt que des créations de postes, et concernent principalement les jeunes diplômés. Dans la BFI (banque de finance et d’investissement), les recrutements repartent progressivement mais ils restent limités. L’asset management poursuit sa reprise depuis 2014 mais reste dépendant de la bonne santé des marchés financiers. Le secteur de l’assurance, lui, reste "stable et dynamique".

Quelques exemples de rémunérations

Finance

Directeur financier

- Plus de 10 ans d’expérience : + 110 000€

- De 6 à 10 ans : 90 000 à 110 000€

Contrôleur de gestion

- Plus de 10 ans 60 000-75 000 €

- 6 à 10 ans 50 000-70 000 €

- 3 à 6 ans 45 000-60 000 €

- 1 à 3 ans 35 000-45 000

Comptabilité

Directeur Comptable

- Plus de 10 ans + 80 000 €

- 6 à 10 ans 70 000-80 000 €

Comptable Général

- Plus de 10 ans 40 000-60 000 €

- 6 à 10 ans 40 000-50 000 €

- 3 à 6 ans 35 000-40 000 €

- 1 à 3 ans 28 000-35 000 €

Audit

Auditeur Interne

- Plus de 10 ans + 80 000 €

- 6 à 10 ans 60 000-80 000 €

- 3 à 6 ans 45 000-65 000 €

- 1 à 3 ans 35 000-45 000 €

Auditeur Externe Banque

- Plus de 10 ans + 90 000 €

- 6 à 10 ans 70 000-100 000 €

- 3 à 6 ans 50 000-70 000 €

- 1 à 3 ans 35 000-50 000 €

Banque

Conseiller Particuliers

- 6 à 10 ans : 29 000-35 000 €

- 3 à 6 ans : 24 000-29 000 €

- 1 à 3 ans : 24 000-28 000 €

Directeur d’Agence (7 à 12 personnes)

- Plus de 10 ans : + 50 000 €

- 6 à 10 ans : 45 000-50 000 €

- 3 à 6 ans : 40 000-45 000 €

- 1 à 3 ans : 35 000-38 000 €

Direction des investissements - Asset management

Conseiller en Gestion de Patrimoine

- Plus de 10 ans 80 000-100 000 €

- 6 à 10 ans 60 000-80 000 €

- 3 à 6 ans 45 000-60 000 €

- 1 à 3 ans 35 000-45 000 €

Globalement, les salaires connaissent une certaine stagnation en particulier sur les profils traditionnels qui ont atteint un certain "équilibre". Les bons résultats financiers des sociétés ont cependant entraîné une hausse du niveau de distribution d’intéressement et de participation. Mais les salaires peuvent être très différents d’une structure à l’autre, d’un grand groupe à une petite entreprise. Sur les profils pénuriques et très techniques, la tendance est à l’inflation des salaires.

Prêts à payer pour la rareté

Chez les dirigeants, les pratiques sont sensiblement les mêmes partout : la plupart réalisent un benchmark des salaires afin de connaître ceux pratiqués dans les autres entreprises de la région dans leur secteur. Ils proposent en conséquence des rémunérations compétitives, tout en acceptant des renégociations salariales en dehors de l’entretien annuel. 80% des DAF ont eu à proposer des salaires supérieurs à ceux qu'ils avaient initialement prévus. Les  entreprises sont prêtes à payer la rareté pour attirer le candidat qui les intéresse dans des zones géographiques éloignées.

En France, la question du salaire reste délicate voire taboue. Si la majorité des employés estiment être en droit de demander une augmentation, "de nombreux salariés estimant mériter une augmentation ne la solliciteront pas avant de changer d’entreprise" selon Robert Half. Ainsi, 25% des directeurs financiers interrogés par Robert Half déclarent avoir perdu un bon élément au cours de l’année passée parti pour un poste plus rémunérateur.

Aussi, on ne peut que conseiller aux dirigeants de faire de la rémunération un outil d’attractivité au même titre que l’application d’un mode de management assoupli, l’octroi d’une plus grande autonomie ou encore la mise en place de bonnes pratiques favorisant le bien-être au travail. En 2016, 51% des DRH se disent "disposés à négocier à la hausse la rémunération des candidats expérimentés". Une bonne nouvelle.

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