Comment le marché du vélo dope l’emploi

Les transports « doux » sont aussi bons pour la planète que pour l’emploi ! En Europe, ce sont précisément 655 000 emplois (industrie, commerce, tourisme…) qui dépendent de l’économie du vélo, selon une étude de la fédération européenne du cyclisme (FEC). En France, ce sont près de de 65 000 emplois qui sont concernés, soit 10% du marché européen. Seule l’Allemagne fait mieux, avec plus de 221 000 emplois.

La petite reine qui monte, qui monte…

Le marché du vélo a encore quelques étapes à passer avant de se stabiliser. L’étude vante son « haut potentiel de création d’emplois », avec à la clé plus d’un million de jobs à créer.

Des emplois en partie non-délocalisables, note l’étude. Mieux, le vélo « contribue probablement mieux à l’économie locale que tout autre mode de transport. Les cyclistes vont plus souvent dans des les boutiques du coin, aux restaurants, aux cafés ou tout autres magasins que les utilisateurs d’autres types de transport », note l’étude. Comment expliquer ce comportement ? Peut-être par les économies réalisées sur les frais de transport précisément.

Le vélo bon pour l’entreprise et les employés

Le gouvernement français l’a bien compris. Pour inciter les employés à remiser la voiture au garage, la loi permet désormais de se voir rembourser ses trajets domicile-travail en vélo. Les entreprises n’ont aucune obligation à rémunérer leurs salariés-sportifs mais les exonérations de cotisations sociales devraient les décider.

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Et il suffit de rappeler aux entreprises que les salariés les moins malades mais aussi les plus productifs sont ceux qui pratiquent une activité physique régulière pour espérer qu’elles s’emparent réellement de la question…