Chez GFI Ouest, l'heure est déjà à la convergence

Combien de personnes travaillent sur des projets mobilité chez GFI Ouest ?
Sur la partie mobiles, 30 personnes interviennent sur ce type de projets à Rennes (et plus d'une dizaine à Lannion). Ces effectifs devraient doubler sur l'année 2011. Que ce soit au niveau du groupe ou dans la région Ouest, nous avons en effet la volonté de capitaliser fortement sur les ressources et les compétences de nos équipes dans ce domaine. Les besoins sont très importants depuis 2010 et cela rejoint aussi la convergence de nos activités entre les différents secteurs que nous adressons.

Cela signifie qu'il y aura beaucoup de postes à pourvoir chez GFI Ouest dans le domaine du développement d'applications mobiles ?
Oui, d'autant que Rennes a toujours été un terreau d'innovations technologiques et de mobilité. Dans la région peut-être plus qu'ailleurs, nous sommes à mêmes de trouver des profils mobilité. On se rend compte, notamment dans nos relations avec les écoles d'ingénieurs mais aussi lorsque nous intégrons des stagiaires, que beaucoup de candidats sont résolument orientés vers la mobilité.

Sur quels types de projets mobiles GFI intervient dans l'Ouest ?
Nous avons deux types de projets. D'abord des interventions classiques pour une SSII à travers une contractualisation avec les clients. Principalement des clients rennais comme la partie R&D d'Orange. Sur cette partie nous commençons déjà à avoir un nombre conséquent de références et de projets à travers des applications métiers.
Pour le deuxième type de projet, à l'image de ce que nous faisons actuellement pour l'Open Data de Rennes Métropole, c'est un cadre un peu différent. Nous ne sommes plus seulement dans notre cadre contractuel classique, mais nous nous confrontons à différents sujets pour monter en compétences et montrons ainsi notre savoir-faire. Par exemple pour l'Open Data Rennes Métropole, vous pouvez retrouvez les services GFI ToutRennesBouge (application Android, calque de réalité augmentée Layar, application Iphone, site web) que nous fournissons gratuitement pour montrer notre savoir-faire mais aussi pour aborder d'autres sujets concrets et très actuels. Pour ce genre de projets, nos collaborateurs ont plus de latitude et peuvent vraiment laisser libre cours à leur créativité. Et évidemment, l'objectif reste à la suite de ces projets de pouvoir capitaliser sur ces compétences et cette image, à condition que le retour utilisateur soit positif.

En interne, ça permet aux développeurs de se former concrètement ?
Oui, avec une organisation adaptée qui leur permet de porter un projet de A à Z. Cela leur permet surtout d'aller toujours un peu au-delà du socle technique de base. Nous avons le savoir et l'expérience du développement d'applications Android par exemple, et nous essayons aujourd'hui d'y greffer d'autres technologies : par exemple de la réalité augmentée, ou du temps réel... Nos collaborateurs sont très friands de ce genre de "défis".

Est-ce que vos collaborateurs et les candidats qui s'intéressent aux technologies mobilité ont des profils un peu différents ?
Ce sont des candidats très orientés veille technologique, très à l'affût. Ce sont souvent des personnes qui vont très vite sur la communication qui ont envie d'avancer rapidement sur les projets. C'est la génération Y (digital natives) !

Au niveau des compétences qui seront très recherchées à l'avenir quelle est la tendance ? Faudra-t-il connaître plusieurs plateformes ou se spécialiser ?
Un peu les deux ! Aujourd'hui nous misons sur une évolution au niveau des plateformes mais si Android et Apple vont garder une place prépondérante. Nous avons par ailleurs démarré nos premiers projets sur Windows Phone 7 depuis quelques mois, même si sur cette plateforme nous sommes encore en attente des réactions du marché et des utilisateurs.
En termes de compétences, nous avons évidemment des profils spécialisés par plateforme. Mais assez rapidement, je pense que nous aurons des développeurs multi-technos. Ce sera plus une histoire d'affinités pour certains...

Cela signifie qu'il y aura à l'avenir encore plus de projets de ce type et plus de variété dans le travail des développeurs ?
Oui, même si il est encore difficile de prévoir ce qui va se passer à moyen et long terme. Aujourd'hui nous vivons sur des services et des usages qu'il est encore difficile d'anticiper. Actuellement nous avons des besoins pour des clients qu'il était difficile de prévoir il y a un an. Ce sera la même chose à la fin de l'année nous allons voir apparaître des choses que personne n'avait prévu. C'est pourquoi nous nous orientons plus sur les usages.
La technologie est là, on la connaît, mais il faut aller au-delà et réfléchir aux usages : par exemple sur l'accessibilité ou le temps réel sur mobiles. Nous réfléchissons en ce moment sur des moyens de transformer des espaces en espaces collaboratifs et communiquant à travers le mobile. Tout peut devenir communiquant à travers le mobile. C'est pourquoi le maître mot c'est la convergence entre des usages que nous n'avons pas encore totalement anticipés.