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Ces phrases que l’on entend dans tous les bureaux parisiens le vendredi

Par Juliette Pignol | Publié le 20/01/2017

A part quand on travaille dans un commerce ou dans la restauration, le vendredi est le dernier jour de la semaine avant le week-end. Mais à Paris, la notion de week-end diffère un peu de la réalité de la province. Quel que soit le profil du citadin, qu'il soit célibataire endurci, flemmard ou jeune parent... voici le genre de phrases qu'il prononce tous les vendredis à ses collègues de bureau !

Ces phrases que l’on entend dans tous les bureaux parisiens le vendredi

"Vivement ce soir"

Cette phrase est prononcée environ 75 3520 fois depuis le lever jusqu'à ce que la pendule du travail affiche 18 heures (pour les plus chanceux, ça peut même être 17 voir 16 heures). Deux jours plus tard on notera une récurrence de cette répétition mais avec la petite variante de "J'ai pas envie d'être à demain".

"Le vendredi tout est permis"

Ou "c’est ravioli", au choix. En tout cas, le parisien se permet de troquer le costume-cravate pour le jean-Stan Smith, parce qu'il le vaut bien. Et cette tenue est justifiée par la phrase qui suit...

stan-smith_opt

"Je dois partir plus tôt ce soir, je vais en week-end"

N'est pas citadin celui qui ne part jamais en week-end, parce que même si vous faites 35 kilomètres pour aller manger à la campagne, c'est considéré comme un départ en week-end.

"J’espère qu’il n’y aura pas trop de monde à la Mano ce soir"

Le parisien vise les boîtes les plus prisées, et en plus de ça, le vendredi soir. En revanche, il vit toujours dans l'illusion qu'il est le seul à avoir eu cette idée géniale et se heurte à chaque fois à la même réalité : ils sont 2000 à avoir voulu se déhancher ce soir au même endroit.

"Vous ne connaissez pas un bon brunch à moins de 40 euros ?"

Ah le brunch... si la tradition nous vient de nos voisins d'outre-Manche, on peut tout de même dire que les parisiens ont participé à l'expansion de ce petit-déjeuner/goûter gargantuesque. Idéal après une soirée arrosée ou une grosse séance de sport, le brunch parisien a tout de même la particularité d'être outrageusement cher. De 40 jusqu'à 120 euros dans certains lieux branchés, le bon brunch est un peu devenu le restaurant étoilé des années 2010.

brunch la chambre aux oiseaux

"Je vais pas au sport ce soir, j’ai trop la flemme"

Le parisien est sportif mais il n'est pas maso. Alors une fois la

"Samedi soir ? Oui je suis libre !"

Je dois juste passer à 4 soirées et j'arrive. Le/la parisien(ne) n'a jamais une invitation le samedi soir. Mais comme il est poli, il dit oui à tout et finalement il passe plus de temps dans les rames de métro qu'avec ses amis.

"Ce soir je me couche à 21 heures"

Cette phrase sort souvent de la bouche de ceux qui ont fait une soirée afterwork la veille. Mais qui finiront quand même sur Netflix à 3 heures du matin.

"C’est 14 euros la place au cinéma maintenant ?"

Le cinéma est devenu un luxe, au même titre que le brunch. Excepté quelques salles qui tarifient leurs entrées à 6 euros, la majorité des cinémas le vendredi et samedi soir affichent des tarifs exorbitants pour les gens qui ont plus de 25 ans et moins de 65. Une célèbre enseigne commençant par "Pa" et finissant par "thé" en demande presque parfois pour l'équivalent de 100 euros. Faites le calcul si vous souhaitez inviter tous vos amis, ça fait presque le prix d'un forfait de ski !

"Je dois aller voir ma famille ce week-end mais c’est en banlieue"

Parce qu'il subit les retards de trains et de métro toute la semaine, le parisien est excédé rien qu'à l'idée de devoir passer le périphérique le week-end. Dommage pourtant, car toute population pourvue de sens logique s'est expatriée depuis longtemps afin de bénéficier d'un meilleur niveau de vie. Et qu'en l'occurrence, votre famille et vos amis parents en font partie.

Leonardo-DiCaprio-OMG

"Il est à quelle heure le dernier métro déjà ?"

Cela fait 20 ans que les derniers métros passent entre minuit et demi et une heure du matin, pourtant le parisien alcoolisé s'obstine à répéter cette question à chaque soirée en pensant peut-être qu'à force, la RATP l'entendra et l'écoutera.

"Faut que je passe à la laverie"

Le succès des laveries est entièrement dû à la petitesse des appartements parisiens qui ne permettent pas d'avoir assez de place pour disposer d'une machine à laver. Au grand damne de ces dames qui ont l'impression de ne jamais avoir les bons habits propres pour leurs occasions spéciales, c'est tout de même un lieu de rencontres reconnu !

Rencontres à la laverie

 

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